Deux des aras libérés (photo La Nación, Santiago Hafford) |
Depuis plusieurs années, l'Argentine,
à niveau national ou provincial, s'efforce de réintroduire
certaines espèces disparues du territoire dans ses réserves
naturelles et de préserver la biodiversité animale et végétale.
Une nouvelle étape vient d'être franchie dans la Province de
Corrientes, avec la réintroduction de aras rouges, dits aussi en
français aras macao, guacamayos rojos en Argentine.
Voilà deux cents ans que l'on avait plus vu ces oiseaux dans le ciel et les forêts du pays.
Sept individus nés en captivité et
élevés en vue de leur libération viennent d'être relâchés dans
une réserve naturelle exceptionnelle du nord du pays : les
marais Iberá, qui traversent le cœur de la province presque de part
en part, du nord au sud.
Cliquez sur la carte pour la lire. Le bleu au centre, ce sont les Marais Iberá Les cartes sont à disposition, gratuitement, sur le site Internet de l'Institut Géographique National argentin |
Ce projet de réintroduction est
conduit conjointement par le CONICET (le conseil national de
recherche scientifique et technique) et une ONG internationale de
préservation de la nature, le CLT, appuyée par un généreux
donateur norvégien.
Les Marais Iberá proposent de
nombreuses activités touristiques en lien avec la nature. Il est
vivement conseillé de passer par des professionnels habilités pour
faire des excursions respectueuses de l'environnement sans risque ni
pour la faune, ni pour la flore ni pour soi-même.
Les Marais Iberá, Esteros del Iberá
en argentin, sont le décor de l'un des dix-huit contes que j'ai
rassemblés dans mon dernier recueil, Contes animaliers d'Argentine,
et le ara est un personnage récurrent dans deux d'entre eux,
recueillis l'un et l'autre dans ce nord-est argentin qu'on appelle
là-bas El Litoral. Ce sera l'un des thèmes que j'aborderai le 1er
décembre 2015 lors de ma conférence au Café de la Mairie (à
Paris).
Pour en savoir plus :
lire l'article de El Libertador
d'aujourd'hui
lire l'article de El Litoral du 26
octobre
lire l'article de El Litoral du 30
octobre
consulter le site Internet des Marais Iberá (Colonia Carlos Pellegrini, Corrientes)
consulter la page Facebook du Proyecto Iberá
consulter la page Facebook du Conicet-Nordeste.