Excellent montage ! bravo à l'infographiste... Pour ceux qui ne reconnaîtraient pas les visages Cucuza est debout et Goyeneche est assis |
Ce soir, vendredi 4 mars 2016, à 21h30, ai Bar el Faro, esquina La Pampa y Constituyentes, aux frontières de trois quartiers (Villa Urquiza, Villa Pueyrredón et Parque Chas), dans l'ouest de Buenos Aires, c'est à une brillante rentrée australe que vous invite le chanteur Cucuza Castiello, l'artiste le moins chevelu du tango, que mes fidèles lecteurs connaissent bien.
Cucuza sera accompagné par son trio
désormais habituel, Sebastián Zasali au bandonéon, Noelia Sinkunas
au piano, et son fils, Mateo Castiello à la guitare.
Le maître des lieux, si on peut le
baptiser ainsi, a également invité le poète Raimundo Rosales (1), qui
viendra en voisin (il habite le quartier de Saavedra), le quatuor
Tango Bardo et le chanteur El Negro Falótico. Auxquels se joindront
deux très grosses vedettes de niveau international : le
chanteur très classique Ariel Ardit et la voix improbable et rauque
de Adriana Varela, accompagnée à la guitare par Rafael Varela.
Tout ce beau monde, car c'en est un,
rendra hommage à Roberto Goyeneche, dit el Polaco (2), qui a laissé son âme
dans son quartier de Saavedra, longtemps, longtemps après l'avoir
rendue à Dieu.
Réservation très vivement
conseillée !
(1) Raimundo Rosales est l'un des dix auteurs que j'ai traduits dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, paru chez Tarabuste Editions, en décembre 2010.
(2) J'ai consacré l'un de mes chapitres à cet immense chanteur de tango dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru en mai 2010 aux Editions du Jasmin.