Nueva charla en francés: San Martín, la historia y el mito, Université du Littoral-Côte d'Opale, sección de Estudios hispanicos e hispano-americanos, en Boulogne-sur-Mer (subprefectura de Pas-de-Calais) - el martes 19 de abril del 2016
Para escuchar mis charlas en castellano, hacer clic acá.
El 1 de mayo, dedicaré mis libros en la Feria del Libro de Arras, prefectura del departamento de Pas-de-Calais.
C'est ainsi ! C'est le
futur nom de la future grande région qui fusionnera bientôt les
actuelles Nord-Pas de Calais et Picardie : Boulogne-sur-Mer et
Arras, respectivement sous-préfecture et préfecture du
Pas-de-Calais, sont donc dans les Hauts-de-France (c'est le nouveau langage administratif). Et dans les cœurs, dans l'histoire et la culture, cela restera
le Boulonnais et l'Artois !
Le 19 avril 2016, je
donnerai une conférence sur San Martín, l'histoire et le mythe, à
Boulogne-sur-Mer, à l'Université du Littoral-Côte d'Opale (ULCO), sur l'invitation de la Bibliothèque (BULCO), Section des Etudes Hispaniques et Hispano-américaines. Elle se tiendra dans une belle salle du centre universitaire dit de Saint-Louis (1), qui dispose de sa page Facebook et accueille les activités culturelles proposées par l'ULCO aux étudiants, aux enseignants mais aussi au grand public boulonnais.
Mes fidèles lecteurs ont fini par le savoir à force de consulter ce blog : cette haute figure de l'histoire argentine a fini ses jours le 17 août 1850, à Boulogne-sur-Mer, dans une belle et grande maison bourgeoise de la Grande-Rue, qui est aujourd'hui un musée argentin, la Casa San Martín. Considéré en Argentine comme le "père de la patrie" (c'est l'un de ses titres officiels), le Général (avec un G majuscule) était né à Yapeyú, dans l'actuelle province de Corrientes, le 25 février 1778. Personnage charismatique qui a si fort marqué la mémoire populaire qu'il est devenu, très tôt et très vite, un véritable mythe, avec tout ce que cela comporte de développement dans l'art et de fantaisie dans l'histoire, la littérature, le cinéma, la télévision et le théâtre quand les auteurs se projettent dans le personnage et se lancent dans un concours d'anecdotes invraisemblables, d'hypothèses surréalistes et d'anachronismes, loufoques ou scandaleux (2).
Dans cette nouvelle conférence, j'aborderai l'œuvre politique et militaire conduite par San Martín pour mener le continent à l'indépendance et à la liberté ainsi que la manière dont le mythe, dont il est devenu le support, se reflète dans l'art : chanson, cinéma, statuaire... Je soulignerai les différences qui se sont fait jour au fur et à mesure que le temps passe et que les Argentins s'éloignent des nécessités de la fin du XIXème siècle ainsi que celles qui existent entre les diverses régions (le San Martín de Buenos Aires n'est pas tout à fait celui qui apparaît à Mendoza ; le premier est figé dans le bronze et toujours sanglé dans son uniforme, le second est beaucoup plus proche de la vérité historique, telle que les Mendocins en gardent la mémoire génération après génération).
Mes fidèles lecteurs ont fini par le savoir à force de consulter ce blog : cette haute figure de l'histoire argentine a fini ses jours le 17 août 1850, à Boulogne-sur-Mer, dans une belle et grande maison bourgeoise de la Grande-Rue, qui est aujourd'hui un musée argentin, la Casa San Martín. Considéré en Argentine comme le "père de la patrie" (c'est l'un de ses titres officiels), le Général (avec un G majuscule) était né à Yapeyú, dans l'actuelle province de Corrientes, le 25 février 1778. Personnage charismatique qui a si fort marqué la mémoire populaire qu'il est devenu, très tôt et très vite, un véritable mythe, avec tout ce que cela comporte de développement dans l'art et de fantaisie dans l'histoire, la littérature, le cinéma, la télévision et le théâtre quand les auteurs se projettent dans le personnage et se lancent dans un concours d'anecdotes invraisemblables, d'hypothèses surréalistes et d'anachronismes, loufoques ou scandaleux (2).
Dans cette nouvelle conférence, j'aborderai l'œuvre politique et militaire conduite par San Martín pour mener le continent à l'indépendance et à la liberté ainsi que la manière dont le mythe, dont il est devenu le support, se reflète dans l'art : chanson, cinéma, statuaire... Je soulignerai les différences qui se sont fait jour au fur et à mesure que le temps passe et que les Argentins s'éloignent des nécessités de la fin du XIXème siècle ainsi que celles qui existent entre les diverses régions (le San Martín de Buenos Aires n'est pas tout à fait celui qui apparaît à Mendoza ; le premier est figé dans le bronze et toujours sanglé dans son uniforme, le second est beaucoup plus proche de la vérité historique, telle que les Mendocins en gardent la mémoire génération après génération).
Du fait de la capacité de
la salle de la bibliothèque, l'Université doit réserver en
priorité l'entrée à ses étudiants et son personnel.
Juste avant le début de la conférence, il y aura une dégustation gratuite de mate de façon à commencer sur une touche de convivialité 100% argentine, et comme la yerba mate est le produit phare de la région où San Martín est né...
Juste avant le début de la conférence, il y aura une dégustation gratuite de mate de façon à commencer sur une touche de convivialité 100% argentine, et comme la yerba mate est le produit phare de la région où San Martín est né...
Ce sera mon second séjour
à Boulogne-sur-Mer où je m'étais déjà rendue en juin 2012
lorsque je préparais la biographie que j'ai publiée en décembre
2012 aux Editions du Jasmin : San Martín à rebours des conquistadors. Elle a été par la suite complétée par sélection
de documents historiques, en version originale avec traduction en
français, San Martín par lui-même et par ses contemporains (mai
2014).
Insert du 20 avril 2016 :
Pour des raisons très indépendantes de ma volonté comme de celle des Editions du Jasmin, fidèles d'entre les fidèles parmi les éditeurs qui participent à cette manifestation année après année, et donc bien à contre-cœur, nous nous voyons contraints, lui comme moi-même, de renoncer cette année à notre participation traditionnelle à cette fête du livre sans avoir reçu la moindre explication d'aucune nature de la part des organisateurs... Mon prochain rendez-vous dans les Hauts-de-France sera donc à la fête du livre de Merlieux, dans l'Aisne, en Picardie, fin septembre.
Et le 1er mai, comme tous les ans, je serai à Arras, au Salon du Livre d'expression populaire et de critique sociale. Je signerai mes ouvrages sur le stand des Editions du Jasmin.
Avec bien entendu, là aussi et comme d'habitude encore, une dégustation gratuite d'un authentique mate artisanal, de coopérative de Corrientes ou de Misiones, que j'anime au milieu de nos livres pour tous les âges et tous les goûts et peut-être, si j'ai le temps de m'en occuper la veille, une ou deux spécialités solides de la gastronomie argentine...
Le salon s'organise sous
un chapiteau, monté sur la Grand-Place, au centre d'Arras. L'entrée
est libre et gratuite et les animations nombreuses pendant près d'un
mois, ainsi que les offres de restauration, avec ici ou là de vraies
spécialités de l'Artois traditionnel. Une manifestation très
marquée à gauche dans une région où l'extrême droite avance à
grands pas... Alors vive le muguet des travailleurs et leur fête !
Pour en savoir plus :
découvrir l'université
du Littoral-Côte d'Opale grâce à son site Internet.
(1) Boulogne-sur-Mer reste attachée au souvenir de Saint Louis puisque c'est l'oncle de ce roi qui a fait bâtir le château-fort qui accueille aujourd'hui le musée municipal, dont je ne saurais trop vous conseiller la visite : il y a une galerie de peinture consacrée à la Côte d'Opale de toute beauté et une autre consacrée à la culture inuit et c'est unique en France.
(2) Des anachronismes souvent trompeurs pour le public argentin et sud-américain dans son ensemble, très mal formé en matière d'histoire.
(2) Des anachronismes souvent trompeurs pour le public argentin et sud-américain dans son ensemble, très mal formé en matière d'histoire.