En cette année de vaches [très] maigres pour
tous les artistes, surtout dans le spectacle vivant, la chanteuse et
compositrice de tango Marisa Vázquez
sort, sur les grandes plateformes, son nouvel album, intitulé Arde
(ça brûle), où elle aborde des problèmes d’actualité dans la
grande tradition du tango engagé, le tango testimonial comme
l’appellent les Argentins : l’album aborde les deux grands
thèmes de l’actualité que sont la violence policière (le gatillo
fácil, gâchette facile en français) et la violence de genre ou
féminicides.
Marisa
Vázquez
porte sur ces questions un triple regard : celui d’une
féministe, celui d’une artiste et celui d’une avocate
spécialisée en droit pénal (elle a un doctorat en la matière).
Son
nouveau disque va concourir aux Premios Gardel, l'équivalent argentin des Victoires de la Musique.
La
chanteuse avait présenté Arde
dès septembre dans des concerts en public. La pandémie est venu gâcher tout son travail de promotion.