Sergio Uñac (avec le pull gris) et son ministre de l'Education à ses côtés les encadrent les drapeaux argentin (gauche) et sanjuanino (droite) |
Aujourd’hui, les élèves des écoles primaires
retournent en classe dans quatorze districts de la province de San
Juan, celle qui vit naître en 1811 le père de la loi sur l’école
obligatoire, gratuite et laïque (1883), le président Domingo
Faustino Sarmiento (1811-1888), une très haute figure de l’histoire
politique, pédagogique, technique et littéraire de l’Argentine.
Des
protocoles stricts ont été mis au point, les cours se font en
horaires décalés pour que tous les élèves puissent être
accueillis ; chaque établissement dispose d’une salle
d’isolement au cas où quelqu’un dans l’école, adulte ou
enfant, présenterait soudain des symptômes ; des marques ont
été apposées au sol pour garantir les distances entre les
personnes et les places des élèves ont été éloignées les unes
des autres au sein des salles de cours. Les masques sont obligatoires
et les enseignants portent une visière. La prise de température
(qui ne sert pas à grand-chose d’ailleurs, puisque la plupart des
infectés semblent être asymptomatiques) se prend systématiquement
à l’entrée dans l’école.
Escuela José María Paz, choisie par la province pour illustrer les mesures prises Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Hier,
le gouverneur, Sergio Uñac, et son ministre de l’Éducation,
ont tenu une longue visio-conférence avec le ministre national de
l’Éducation,
Nicolás
Trotta, pour mettre au point les derniers détails de cette toute
première ouverture du pays qui va sans doute servir de laboratoire
aux autres entités fédérées (provinces et ville autonome de
Buenos Aires).
De l'autre côté de la connexion, le ministre national |
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Página/12
lire
l’article de La Nación
lire
l’article de Diario de Cuyo
sur l’état d’esprit de la communauté scolaire en cette rentrée
particulière
lire
l’article de Diario de Cuyo
sur la justification du gouverneur qui voit dans cette rentrée le
plus bel hommage qu’il était possible de rendre à Sarmiento dans
sa province natale.