Le procès contre Cristina Kirchner, démarré
l’année dernière, avant les élections, à grand renfort de
directs médiatiques, et où elle doit répondre de ses actes dans
des affaires de travaux publics en province de Santa Cruz, la province
natale de son mari, où il est enterré et où elle garde des
attaches puissantes (dont plusieurs propriétés), vient de reprendre via une connexion Internet.
L’actuelle
vice-présidente a toutefois annoncé qu’elle n’y participerait
pas, laissant à son avocat le soin de la représenter et de la
défendre dans cette phase procédurale. Elle avait en effet obtenu
du tribunal le droit de ne pas comparaître lorsque les travaux du
Sénat, qu’elle préside, requièrent sa présence.
Clarín,
adversaire acharné des Kirchner, mari, femme et enfants, est
curieusement le seul quotidien national à ne pas s’intéresser à
ce rebondissement dans ce que Página/12
croit depuis toujours être une machination de l’ancienne majorité
dans le cadre du lawfare, cette manière d’utiliser la justice pour
éliminer des adversaires politiques que la droite et les intérêts
économiques puissants qui l’appuient auraient trouvé, selon des
analyses de gauche, pour débarrasser les pays d’Amérique latine
de courants politiques trop hostiles à la mondialisation financière.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12
lire
l’article de La Prensa
lire
l’article de La Nación