Diapo projetée et commentée par le président hier Dans l'encart, Buenos Aires et sa région Cliquez sur l'image pour une haute définition |
Hier, à Olivos, le président Alberto Fernández,
flanqué comme à l’accoutumée des deux chefs des exécutifs
locaux, le gouverneur de la Province de Buenos Aires et le chef de
gouvernement de la Ville autonome homonyme, a présenté les
nouvelles données de l’épidémie : le pic n’est toujours
pas atteint et le chiffre des cent morts par jour est désormais
dépassé. La courbe grimpe à une vitesse impressionnante et comme
auparavant, l’épidémie fait rage essentiellement à Buenos Aires
et dans sa banlieue, même si l’on voit la situation s’aggraver
dans les provinces de Chaco et de Mendoza.
Les
trois hommes ont décidé d’un commun accord de maintenir jusqu’au
16 août le régime actuel de distance physique obligatoire ("Dispo")
et de port du masque partout en dehors du domicile. Les transports en
commun restent réservés aux personnes qui exercent des activités
indispensables. Il n’y a toujours ni sport collectif ni
célébrations religieuses. Le télétravail reste privilégié pour
tous les métiers qui le permettent et les écoles ne rouvrent pas :
les cours reprennent en ligne et via la télévision scolaire, comme depuis la fin mars.
Bien
entendu, c’est une catastrophe économique et psychique.
Le
président a insisté sur le respect des mesures de prévention, les
seuls moyens pour normaliser la situation en l’absence de
médicaments efficaces et de vaccin. On pense en effet que la
discipline s’est relâchée, que de nombreuses personnes font des
fêtes et des rencontres larges à domicile, ce qui expliquerait
l’inefficacité relative du confinement, plus ou moins strict, qui
dure depuis le 20 mars.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Página/12
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación
lire
le communiqué de la Casa Rosada qui comprend la vidéo de
l’intégralité de la conférence du président.