samedi 1 août 2020

Statu quo jusqu’à la mi-août [Actu]

Diapo projetée et commentée par le président hier
Dans l'encart, Buenos Aires et sa région
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Hier, à Olivos, le président Alberto Fernández, flanqué comme à l’accoutumée des deux chefs des exécutifs locaux, le gouverneur de la Province de Buenos Aires et le chef de gouvernement de la Ville autonome homonyme, a présenté les nouvelles données de l’épidémie : le pic n’est toujours pas atteint et le chiffre des cent morts par jour est désormais dépassé. La courbe grimpe à une vitesse impressionnante et comme auparavant, l’épidémie fait rage essentiellement à Buenos Aires et dans sa banlieue, même si l’on voit la situation s’aggraver dans les provinces de Chaco et de Mendoza.

Un graphique un peu étonnant : le plus grand nombre de morts journaliers daterait du 22 juillet avec 84 cas
Pourtant cette semaine, à plusieurs reprises, les pouvoirs publics ont annoncé
des chiffres au-dessus de 100 et même de 150.
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Les trois hommes ont décidé d’un commun accord de maintenir jusqu’au 16 août le régime actuel de distance physique obligatoire ("Dispo") et de port du masque partout en dehors du domicile. Les transports en commun restent réservés aux personnes qui exercent des activités indispensables. Il n’y a toujours ni sport collectif ni célébrations religieuses. Le télétravail reste privilégié pour tous les métiers qui le permettent et les écoles ne rouvrent pas : les cours reprennent en ligne et via la télévision scolaire, comme depuis la fin mars.

Le taux de mortalité détaillé en fonction des territoires.
La ville de Buenos Aires est en tête, vient ensuite la petite ceinture puis la grande.
L'ensemble du pays est en bleu
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Bien entendu, c’est une catastrophe économique et psychique.

Devant cette crise, Miguel Rep en appelle à la coccinelle
qu'en Argentine on appelle el bichito de la suerte (bestiole porte-bonheur)
"Un petit effort en plus, les coccinelles !"
Traduction © Denise Anne Clavilier
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Le président a insisté sur le respect des mesures de prévention, les seuls moyens pour normaliser la situation en l’absence de médicaments efficaces et de vaccin. On pense en effet que la discipline s’est relâchée, que de nombreuses personnes font des fêtes et des rencontres larges à domicile, ce qui expliquerait l’inefficacité relative du confinement, plus ou moins strict, qui dure depuis le 20 mars.

Pour en savoir plus :
lire le communiqué de la Casa Rosada qui comprend la vidéo de l’intégralité de la conférence du président.