Paul Krugman, professeur d'économie nord-américain et chroniqueur puis blogger sur le New-York Times, Prix Nobel d'économie en 2008, a publié jeudi dernier un petit entrefilet, frappé au coin du bon sens, de la sensibilité sociale (il est ce qu'aux Etats-Unis on nomme liberal, c'est-à-dire de gauche) et d'un humour, qui colle parfaitement avec le ton atorrante de l'humour portègne, sur le décalage qui existe entre le discours médiatique qui est tenu sur l'Argentine (où la majorité des médias sont sous la coupe d'un monopole ou d'un quasi-monopole oligarchique ultra-capitaliste, renforcé par la Dictature militaire qui l'a chouchouté) et la réalité de la bonne santé économique du pays, repris en main par le couple Kirchner à partir de 2003, après la faillite nationale de décembre 2001.
Du coup, Página/12 fait un assez long article en s'appuyant sur ce jugement (qui va dans son sens) à l'occasion de la récupération par la Nation de l'enteprise pétrolière argentine YPF, reprise à l'espagnol Repsol, par un double vote du Congrès.
Pour aller plus loin :
lire l'article de Paul Krugman (en anglais)
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