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En début d’après-midi, j’ai mis en ligne une
huitième vidéo : il s’agit d’un atelier littéraire
consacré à Chiquilín de Bachín,
la célèbre valse du duo Horacio Ferrer – Astor Piazzolla des
années 1967-1970 qui ont vu naître leurs trois plus grands succès
internationaux : l’opéra-tango María
de Buenos Aires, Balada
para un loco et ce troisième morceau.
Comme
le précédent atelier, consacré à Carlos Gardel et à Mano
a mano (paroles de Celedonio Flores),
celui-ci a été donné en juin 2015 au festival Tangopostale à
Toulouse. Le Maestro Horacio Ferrer venait de nous quitter six mois
plus tôt. Il était donc normal de rendre hommage à ce géant du
genre : poète, historien, collectionneur, essayiste et
fondateur de la Academia Nacional del
Tango, un vrai tour de force dans une
Argentine qui, en 1990, continuait à faire la moue devant le tango
qu’elle ne considérait pas digne d’avoir une académie nationale
(le journalisme venait d’en être pourvu mais le tango, quelle
horreur !).
Dix
ans plus tard, lorsque l’Académie avait acquis son siège social
dans un vieil immeuble patricien du cœur de Buenos Aires, sur
Avenida de Mayo, Horacio Ferrer l’avait baptisé Palacio Carlos
Gardel, du nom du grand artiste argentin né à Toulouse dont il
était un si fervent admirateur.
Cet
atelier a été donné le 28 juin, anniversaire de la fondation de
l’Académie.
Comme
pour toutes les vidéos originales que je produis et publie sur ma
chaîne, celle-ci propose le son de l’atelier, nettoyé par mes
soins (1),
et un diaporama qui mêle des photos originales m’appartenant et
divers documents pouvant éclairer le spectateur.
Accéder
à toute la chaîne.
(1)
J’enlève les bruits parasites lorsqu’ils existent et une partie
des hésitations naturelles qui allongent le discours et alourdissent
inutilement le fichier mp3 alors que Dailymotion limite la durée des
vidéos à 60 minutes. Celle-ci ne dure que 22 minutes et s’ouvre
sur un enregistrement de la voix du Maestro, dans un récitatif dont
il avait le secret, intégré à un Chiquilín de Bachín chanté par
María Graña (Buenos Aires, 1992).