jeudi 16 juillet 2020

Un autre atelier littéraire tango sur Dailymotion : hommage à Horacio Ferrer [ici]

Visionner la vidéo en cliquant sur ce lien

En début d’après-midi, j’ai mis en ligne une huitième vidéo : il s’agit d’un atelier littéraire consacré à Chiquilín de Bachín, la célèbre valse du duo Horacio FerrerAstor Piazzolla des années 1967-1970 qui ont vu naître leurs trois plus grands succès internationaux : l’opéra-tango María de Buenos Aires, Balada para un loco et ce troisième morceau.

Comme le précédent atelier, consacré à Carlos Gardel et à Mano a mano (paroles de Celedonio Flores), celui-ci a été donné en juin 2015 au festival Tangopostale à Toulouse. Le Maestro Horacio Ferrer venait de nous quitter six mois plus tôt. Il était donc normal de rendre hommage à ce géant du genre : poète, historien, collectionneur, essayiste et fondateur de la Academia Nacional del Tango, un vrai tour de force dans une Argentine qui, en 1990, continuait à faire la moue devant le tango qu’elle ne considérait pas digne d’avoir une académie nationale (le journalisme venait d’en être pourvu mais le tango, quelle horreur !).
Dix ans plus tard, lorsque l’Académie avait acquis son siège social dans un vieil immeuble patricien du cœur de Buenos Aires, sur Avenida de Mayo, Horacio Ferrer l’avait baptisé Palacio Carlos Gardel, du nom du grand artiste argentin né à Toulouse dont il était un si fervent admirateur.

Cet atelier a été donné le 28 juin, anniversaire de la fondation de l’Académie.

Comme pour toutes les vidéos originales que je produis et publie sur ma chaîne, celle-ci propose le son de l’atelier, nettoyé par mes soins (1), et un diaporama qui mêle des photos originales m’appartenant et divers documents pouvant éclairer le spectateur.

Accéder à toute la chaîne.



(1) J’enlève les bruits parasites lorsqu’ils existent et une partie des hésitations naturelles qui allongent le discours et alourdissent inutilement le fichier mp3 alors que Dailymotion limite la durée des vidéos à 60 minutes. Celle-ci ne dure que 22 minutes et s’ouvre sur un enregistrement de la voix du Maestro, dans un récitatif dont il avait le secret, intégré à un Chiquilín de Bachín chanté par María Graña (Buenos Aires, 1992).