mercredi 22 juillet 2020

Une première inculpation dans l’ancienne majorité [Actu]

L'homme politique : "Je veux que ce soit clair : quand j'étais ministre de l'Energie,
j'ai agi avec loyauté et patriotisme
Je me souviens encore du moment de la prestation de serment...
"Si vous agissiez autrement, vous en rendrez compte à Shell"
Traduction © Denise Anne Clavilier
La formule du serment fait rendre des comptes à Dieu lui-même
(ou au peuple, quand les responsables politiques se veulent agnostiques ou athées)
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Mes fidèles lecteurs se souviennent sans doute de cet arrogant ministre de l’Énergie de Mauricio Macri, ancien PDG de Shell Argentina, qui, peu de temps avant d’être débarqué du gouvernement, s’était vanté, avec un rare cynisme, d’avoir mis tous ses avoirs dans des paradis fiscaux « parce qu’[il] n’avait aucune confiance dans l’économie nationale ».

Juan José Aranguren vient de se transformer en premier inculpé formel dans les affaires d’argent qui relèvent du mandat de Mauricio Macri, aujourd’hui chef de l’opposition caché mais néanmoins très agressif.

Chacun son tour. La corruption et les mauvaises pratiques de gouvernement existent dans les deux camps aptes à diriger le pays. La roue tourne, voilà tout.

Seuls Página/12 et La Prensa publient, l’un hier, l’autre aujourd’hui, un article sur le sujet.
Clarín et La Nación, deux quotidiens très proches des milieux d’affaires, préfèrent se taire.