Mes fidèles lecteurs se souviennent sans doute de
cet arrogant ministre de l’Énergie
de Mauricio Macri, ancien PDG de Shell Argentina, qui, peu de temps
avant d’être débarqué du gouvernement, s’était vanté, avec
un rare cynisme, d’avoir mis tous ses avoirs dans des paradis
fiscaux « parce qu’[il] n’avait aucune confiance dans
l’économie nationale ».
Juan
José Aranguren vient de se transformer en premier inculpé formel
dans les affaires d’argent qui relèvent du mandat de Mauricio
Macri, aujourd’hui chef de l’opposition caché mais néanmoins
très agressif.
Chacun
son tour. La corruption et les mauvaises pratiques de gouvernement
existent dans les deux camps aptes à diriger le pays. La roue
tourne, voilà tout.
Clarín
et La Nación,
deux quotidiens très proches des milieux d’affaires, préfèrent
se taire.