Hier, je revenais vers le public pour la première
fois depuis le salon du livre de St-Germain-lès-Arpajon (91) le 8
mars (j’ai l’impression que c’était il y a un siècle).
C’était la fête de l’Indépendance à la librairie-café Cariño
dont la patronne et fondatrice est argentine et établie en France
depuis de longues années.
Au
programme, une conférence-discussion autour du 9 juillet 1816, de la
déclaration d’indépendance et du rôle joué par Manuel Belgrano
(1770-1820) et José de San Martín (1778-1850) dans le
processus qui a conduit l’Argentine à se dégager des liens
coloniaux qui l’attachaient à l’Espagne.
Après
quoi, nous avons pu trinquer autour de boissons plus ou moins
alcoolisées (voir photo) accompagnant les deux grands classiques
salés de ce type de soirée conviviale, le choripan (saucisse rôtie
dans un morceau de pain) et l’empanada (je n’y ai pas goûté
mais elles avaient l’air appétissant). Il y avait aussi
d’excellentes pâtisseries d’un artisan argentin qui n’a pas
encore de boutique mais ça ne saurait tarder ! C’était comme
là-bas.
Le
programme estival continue tout ce mois de juillet avec d’autres
rencontres avec musiciens et auteurs grâce à la terrasse aménagée
sur le trottoir face à un square public et à quelques mètres de la
très animée petite place place Sainte-Marthe.
Cariño,
21 rue du Chalet, Paris 10 (M° Belleville)
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Soyez prudents et raisonnables. A l’intérieur, portez un masque et n’entrez pas tous à la fois. A l’air libre, gardez les distances de sécurité et évitez les embrassades. C’est très difficile dans l’atmosphère sud-américaine qui règne sur place mais c’est indispensable si Paris veut éviter une régression de la liberté d’aller et venir de ses habitants pendant l’été.
Le
secteur de la culture a payé un lourd tribut à la crise
sanitaire.
Un tribut disproportionné.
Un tribut disproportionné.
Protégez-vous ! Protégez-nous !