vendredi 10 juillet 2020

Reprise post-confinement à Cariño [Retour sur Images]

Mon bouquin et la gastronomie argentine à Paris
sur le comptoir central dans la librairie-café Cariño
Admirez la bouteille de vin : un assemblage de torrontes et de riesling de Salta,
nectar d'altitude récolté et vinifié dans une province
dont Manuel Belgrano a libéré la capitale le 20 février 1813
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Hier, je revenais vers le public pour la première fois depuis le salon du livre de St-Germain-lès-Arpajon (91) le 8 mars (j’ai l’impression que c’était il y a un siècle). C’était la fête de l’Indépendance à la librairie-café Cariño dont la patronne et fondatrice est argentine et établie en France depuis de longues années.

Au programme, une conférence-discussion autour du 9 juillet 1816, de la déclaration d’indépendance et du rôle joué par Manuel Belgrano (1770-1820) et José de San Martín (1778-1850) dans le processus qui a conduit l’Argentine à se dégager des liens coloniaux qui l’attachaient à l’Espagne.

Après quoi, nous avons pu trinquer autour de boissons plus ou moins alcoolisées (voir photo) accompagnant les deux grands classiques salés de ce type de soirée conviviale, le choripan (saucisse rôtie dans un morceau de pain) et l’empanada (je n’y ai pas goûté mais elles avaient l’air appétissant). Il y avait aussi d’excellentes pâtisseries d’un artisan argentin qui n’a pas encore de boutique mais ça ne saurait tarder ! C’était comme là-bas.

Le programme estival continue tout ce mois de juillet avec d’autres rencontres avec musiciens et auteurs grâce à la terrasse aménagée sur le trottoir face à un square public et à quelques mètres de la très animée petite place place Sainte-Marthe.

Cariño,
21 rue du Chalet, Paris 10 (M° Belleville)

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Soyez prudents et raisonnables. A l’intérieur, portez un masque et n’entrez pas tous à la fois. A l’air libre, gardez les distances de sécurité et évitez les embrassades. C’est très difficile dans l’atmosphère sud-américaine qui règne sur place mais c’est indispensable si Paris veut éviter une régression de la liberté d’aller et venir de ses habitants pendant l’été.


Le secteur de la culture a payé un lourd tribut à la crise sanitaire.
Un tribut disproportionné.
Protégez-vous ! Protégez-nous !