Le gros titre se passe de traduction En haut à gauche, le juge d'instruction a été dessaisi dans l'affaire des écoutes illégales de la Casa Rosada (présidence Macri) |
Hier, à midi, le président Alberto Fernández, accompagné de sa
ministre des Femmes, des Genres et de la Diversité, Elizabeth Gómez
Alcorta, a présenté, au cours d’une visio-conférence organisée
depuis la résidence de Olivos, son plan national d’action contre
les violences fondées sur le genre 2020-2022, ce qui couvre toutes
les violences exercées contre les femmes, les homosexuels et les
personnes transgenre.
Le plan gouvernemental
se structure autour de 15 axes d’action et a été doré d’un
budget de 18.000 millions de pesos argentins. Il comprend la création
de centres d’accueil dans tous les territoires, d’une assistance
financière aux victimes et d’un accompagnement pour les personnes
en danger. Ce plan fait partie du programme de gouvernement sur
lequel Alberto Fernández avait été élu en octobre dernier. Il a
été retardé par la crise sanitaire.
En ce domaine,
l’Argentine est leader dans le sous-continent depuis l’opération
« Ni una menos » (pas une de moins) lancée à la fin du
mandat présidentiel de Cristina Kirchner en 2015 et qui a survécu, par la volonté des militantes et militants, à
celui de Mauricio Macri.
Seul Página/12
parle de ces nouvelles dispositions dans son édition d’aujourd’hui.
La Nación a choisi ce jour pour publier un sondage exclusif
qui montrerait que la cote de popularité du président serait
fortement en baisse.
La visio-conférence dure environ une demi-heure
Pour en savoir plus :
lire le discours du président pendant la présentation du plan.