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C’est donc Martín Soria, député de la province de Río Negro (en Patagonie), qui reprend le portefeuille de la Justice, en remplacement de Marcela Losardo, qui refusait de mettre en place la politique de réforme du système judiciaire annoncée par le président lors de l’ouverture de la session parlementaire le 1er mars dernier.
D’emblée,
le nouveau ministre a fait savoir, à travers les médias
audiovisuels acquis à la majorité, qu’il entendait pleinement
mener cette réforme à bien et contraindre institutionnellement les
magistrats à oublier leurs opinions partisanes au moment où ils
exercent leur métier.
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Pour la
droite, cette nomination est une déclaration de guerre !
Interprétation d’autant plus tentante qu’on est entré dans une
année électorale (élections législatives de mi-mandat en octobre
prochain). En Martín Soria, l’opposition voit un partisan
fanatique de Cristina Kirchner, une marionnette de cette dernière
qui n’obéira qu’à elle (et non au président), un « taliban »
du péronisme et autres épithètes sympathiques...
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Le ministre ne pourra toutefois prendre ses fonctions qu’après la séance parlementaire du 25 mars au cours de laquelle il pourra renoncer à son siège au sein de la Chambre. Et il faudra encore une ratification du Sénat pour que l’ancienne ministre puisse faire ses bagages et venir à Paris prendre la tête de la délégation argentine à l’UNESCO.
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