Une photo saisie par Bernardino Avila pour Página/12 dans la foule des supporters en deuil le jour de la veillée funèbre |
Les procureurs en charge de l’instruction sur la mort de Diego Maradona, qualifiée d’homicide volontaire, entament aujourd’hui une quinzaine qui sera consacrée aux premiers interrogatoires des sept suspects. Il s’agit de trois infirmiers, d’un psychologue, de deux médecins et d’un cadre de santé employé par la société d’assurance médicale qui avait obtenu le contrat d’hospitalisation à domicile de la star du football quelques jours à peine après une opération cérébrale dont les experts disent maintenant qu’elle n’était sans doute pas indiquée.
Cette phase procédurale devrait se prolonger jusqu’au 28 juin, date où doit être entendu le docteur Leopoldo Luque, qui est accusé d’avoir établi des faux pour faire sortir précocement son patient de la clinique où il avait été opéré et qui a par la suite échangé avec la psychiatre un grand nombre de SMS qui mettent au jour leur parfaite connaissance de la gravité de l’état de Maradona et leur détermination à ne rien faire pour empêcher ni même retarder l’issue fatale. C’est le principal mis en cause dans cette affaire.
Aujourd’hui, c’est l’infirmier de nuit qui est entendu, lui qui avait laissé son patient sans aucun soin pendant toute la dernière nuit avant sa mort en espérant pouvoir se décharger de sa responsabilité sur sa consœur de jour, qui s’est bien gardée elle aussi d’entrer dans la chambre du malade en prenant son service. Il semblerait qu’ils n’avaient pas la formation pour traiter un malade aussi difficile que celui-là et qu’ils avaient une peur bleue de ses accès de colère et de sa violence, dus à un mauvais protocole de sevrage toxicologique mis en place par la psychiatre.
Les sept suspects devraient sortir de cette quinzaine formellement inculpés ou relaxés.
Pour aller plus loin :
Ajouts du 15 juin 2021 :
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Ajouts
du 19 juin 2021 :
Hier,
le cadre de santé était entendu par le procureur en charge de
l’instruction. Il s’est défendu en déclarant que les consignes
qui avaient été données pour l’hospitalisation à domicile était
de ne déranger Maradona et de ne pas envahir son intimité. Aucune
information n’aurait été communiquée concernant ses antécédents
cardiaques.
Pour
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de La
Prensa
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l’article
de Clarín
Ajouts du 22 juin 2021 :
Hier, le médecin coordinateur des prestations médicales à domicile de la société d'assurance a comparu devant le procureur et son audition semble alourdir encore un peu plus le cas des deux médecins personnels de Maradona, la psychiatre et le neurologue.
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Ajouts du 24
juin 2021 :
Ajouts du 26
juin 2021 :
Pour en savoir plus :
Ajouts
du 29 juin 2021 :
Dernière
audience préliminaire menée par le procureur en charge de
l’instruction, celle du neurochirurgien Leopoldo Luque qui, du vivant de Maradona,
se vantait sur les réseaux sociaux d’être son médecin traitant
avant de le nier immédiatement après la mort de l’idole. Comme sa
consœur psychiatre, il rejette toutes les responsabilités sur la
société d’assurance choisie pour assurer les prestations
d’hospitalisation à domicile.
Immédiatement après cette
audition, l’avocat d’une des parties civiles (l’un des fils de
Maradona) a demandé l’incarcération des trois médecins
(neurochirurgien, psychiatre et médecin coordinateur de l’assurance)
et du psychologue, comme c’est le droit des parties civiles dans le
code de procédure pénale argentin.
Pour aller plus loin :
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l’article
de Página/12
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l’article
de Clarín
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l’article
de La
Nación
Ajout du 30
juin 2021 :
lire cet
article de La
Prensa
sur des déclarations anciennes de Leopoldo Luque aux États-Unis
où il reconnaissait être le médecin traitant de Maradona devant la
justice.