"On souffle un peu", dit le gros titre sous un résumé de tout ce qui change à partir d'aujourd'hui |
Dans un contexte où la contagion
semble avoir baissé (moins de personnes testées positif) mais où
le nombre quotidien des décès reste très élevé (plus de 600
hier) à cause de la forte circulation du virus il y a trois à
quatre semaines, le président Alberto Fernández a prolongé la
validité de sa dernière ordonnance (DNU) avec quelques menues
modifications. Elle s’appliquera jusqu’au 26 juin. Le chef d’État
espère en effet que la semaine prochaine le Congrès votera une loi
adaptée aux actuelles circonstances exceptionnelles et qu’il
pourra alors imposer aux entités fédérées des mesures qui ne
relèvent encore que de leurs seules compétences, comme l’a édicté
récemment la Cour suprême, en autorisant la Ville Autonome de
Buenos Aires à laisser les écoles ouvertes en contradiction avec
les dispositions d’un décret présidentiel. On en a vu les
résultats : le taux de propagation virale dans la capitale
argentine est plus élevé que là où les écoles ont été dûment
fermées.
Ainsi donc, la
situation change peu sur
le terrain :
Horacio Rodríguez Larreta continue
de tout
faire
pour
ouvrir au maximum les activités sur le territoire municipal de
Buenos Aires (entreprises,
commerces tous produits, restauration, cinémas, théâtres, etc.)
tout
en maintenant un couvre-feu (qui ne va plus que de minuit à 6 h
du matin)
et Axel Kiciloff, à
la tête de la province de Buenos Aires,
allège un peu mais pas trop le régime de confinement. Dans
la province, les écoles vont en effet progressivement rouvrir à
partir de mercredi prochain pour tous les niveaux et elles seront
équipées de détecteurs de CO²
afin de garantir une bonne ventilation au bon moment (l’hémisphère
sud entre dans l’hiver, il est de moins en moins facile d’ouvrir
les fenêtres pour aérer).
"Kiciloff ordonne le retour à l'école en présentiel
et la circulation [des personnes] s'assouplit", dit le gros titre
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Ce qui apporte
un léger répit à la population générale mais peut-être pas aux
hôpitaux qui prennent soin des malades. Quant à la campagne de
vaccination, elle avance lentement en fonction des arrivées de doses
vaccinales et de leur distribution sur le territoire.
Une d'hier de Página/12, quand on attendait les nouvelles mesures
Le gros titre dit : "Sur mesure pour vous et en harmonie"
Pour aller
plus loin :
lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarín, qui n’a pas mis sur son site Internet son article de une de ce jour (en tout cas, malgré des recherches fouillées, je ne l’y ai pas trouvé ce matin)
lire l’article de La Nación