D'ordinaire, le nombre d'articles quotidiens sur ce blog, Barrio de Tango, baisse au mois de janvier et de février, parce que c'est le temps des vacances australes... Je passe alors d'une moyenne de 2 à 3 articles par jour à un rythme plus relâché d'environ 1,5. Cette année 2011-2012, ce rythme va ralentir dès le début du mois de novembre et jusqu'à la fin février. L'été sera long !
Il se trouve en effet que je suis depuis quelques temps en train de monter deux projets de livre et qu'après la phase de montage, il faut passer à celle de la réalisation. Et celle-ci arrive à échéance maintenant.
Il s'agira d'un essai touchant à un aspect de l'histoire globale du tango argentin et d'une monographie sur une figure presque romanesque de l'histoire sud-américaine, un personnage peu connu et pourtant très historique. Il est encore un peu tôt pour en dire plus. Chaque chose en son temps, comme toujours. Je compte bien que les deux ouvrages puissent sortir courant 2012. Alors au travail ! C'est d'ailleurs pour cela qu'en accord avec mon éditeur, j'ai finalement renoncé à passer le week-end prochain au Touquet, où mes ouvrages, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, ed. du Jasmin et Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, seront néanmoins présents sur le stand des Editions du Jasmin (mais sans dédicace).
En effet, la tenue de ce blog et l'écriture d'essais ne sont pas ma seule activité. Je continuerai à rencontrer le public à travers dédicaces et conférences, notamment dans les salons du livre (je serai au Salon des éditeurs indépendants L'Autre Livre, dans le Marais, à Paris, à la mi-novembre), dans les médiathèques et autres centres culturels de France et de Navarre, de Belgique, de Suisse et du reste du monde francophone. De plus, je suis depuis plus de six mois attelée à la construction d'un ambitieux programme d'échanges culturels transatlantiques, passablement chargé en démarches de coulisses de toutes sortes, ce à quoi il faut donc accepter de consacrer beaucoup de temps.
Et, pour finir, un grand merci au peintre toulonnais Louis Michel van Loo (1707-1771) de m'avoir fourni l'illustration (fort immodeste) de cet article, avec ce détail d'un portrait ultra-connu de l'encyclopédiste Denis Diderot (1) sous les auspices duquel j'ai soutenu ma thèse au siècle dernier.
(1) J'ai fini mes études de lettres classiques à l'Université Denis Diderot, dite aussi plus administrativement Paris 7 mais franchement, c'est moins chic ! Ce portrait de Diderot écrivant en tenue d'intérieur date de 1767.