Le plus vieux quotidien argentin, La
Nación, fait très fort aujourd'hui, en ce début de carême, en
publiant, simultanément avec Il Corriere della Sera et L'Osservatore
Romano en Italie, une nouvelle interview du Pape François, qui
marque aussi le premier anniversaire de son élection, le 13 mars
2013.
Extrait de la page du Corriere della Sera, choisi par les services de communication du Vatican |
La
une du journal n'en est que plus remarquable puisque, par respect
pour l'humilité requise en ce jour selon les normes chrétienne ou
parce que l'honneur est si éclatant qu'il n'a pas besoin d'être
rehaussé par le maquetteur, la rédaction s'abstient d'en faire des
tonnes sur cette interview dont l'annonce ne constitue qu'une partie
de la première page !
Le dernier né du groupe éditorial milanais Mondadori un hebdomadaire exclusivement consacré au Pape qui sort aujourd'hui son premier numéro (pour le prix raisonnable d'un demi-euro en Italie) Voir le communiqué de presse publié lundi par le groupe (1) |
Pour
en savoir plus :
lire
l'article secondaire sur l'absence de nostalgie argentine du Pape, ce qui n'est pas de nature à flatter les Argentins - mais le Pape vient de faire renouveler ses papiers dans son pays natal et cela a enflammé l'esprit cocardier d'un grand nombre.
Le Saint-Père disait que Buenos Aires lui manquait dans l'avion qui le ramenait de
Rio de Janeiro en juillet dernier.
lire
l'article sur la candidature du Pape au Prix Nobel de la Paix 2014
lire
l'interview complète sur L'Osservatore Romano en italien
lire
l'article (très succinct) en français, sur Radio Vatican
lire
l'article (très succinct encore) et toujours en français de Radio
Vatican sur l'opinion du Pape sur la papomanie qu'il suscite partout
où il passe et les rumeurs absurdes qui circulent à Rome, et peut-être au-delà de la Ville Eternelle.
Ajout du 6 mars 2014 : lire aussi l'article du lendemain sur Página/12, qui fait semblant d'ignorer que l'interview a été concédée à La Nación et ne semble connaître que celle parue dans le quotidien italien.
(1) Hier, je me suis rendue dans une grande librairie catholique de Paris où j'ai été suffoquée par l'abondance et l'insigne médiocrité des ouvrages parus récemment en français sur le Pape. Les couvertures et les titres jouent sur toutes les cordes sensibles du marketing le plus vulgaire, les contenus sont insipides ou superficiels. Le tout semble d'autant plus bling-bling que le livre prétend insister sur l'humilité, la pauvreté, la sobriété de son "héros". Au milieu de tout cela, les ouvrages sérieux (il y en a tout de même) sont tout à fait noyés et la librairie elle-même a ressenti le besoin de les placer dans un rayon "sérieux" pour leur offrir le traitement que leur qualité mérite.
Ajout du 6 mars 2014 : lire aussi l'article du lendemain sur Página/12, qui fait semblant d'ignorer que l'interview a été concédée à La Nación et ne semble connaître que celle parue dans le quotidien italien.
(1) Hier, je me suis rendue dans une grande librairie catholique de Paris où j'ai été suffoquée par l'abondance et l'insigne médiocrité des ouvrages parus récemment en français sur le Pape. Les couvertures et les titres jouent sur toutes les cordes sensibles du marketing le plus vulgaire, les contenus sont insipides ou superficiels. Le tout semble d'autant plus bling-bling que le livre prétend insister sur l'humilité, la pauvreté, la sobriété de son "héros". Au milieu de tout cela, les ouvrages sérieux (il y en a tout de même) sont tout à fait noyés et la librairie elle-même a ressenti le besoin de les placer dans un rayon "sérieux" pour leur offrir le traitement que leur qualité mérite.