lundi 23 mars 2015

Une rentrée sous le signe du passage à l'immortalité [à l'affiche]

Comme le disait si bellement notre si regretté Horacio Ferrer,

"le 24 juin 1935, la seule expérience qu'il lui restait à vivre, c'était mourir et renaître."
(traduction © Denise Anne Clavilier)

El 24 de junio del 1935,
la única experiencia
que le quedaba por vivir
era morir y renacer (1)

Au mois de juin, l'Argentine et une bonne partie de l'Amérique latine va fêter (je dis bien fêter et non pas commémorer) le passage à l'immortalité (c'est l'expression requise) de Carlos Gardel.


Le musée qui porte son nom à Buenos Aires et qui est installé dans les murs de la maison qu'il habita dans la capitale argentine ouvre donc la saison, ce jeudi 26 mars 2015, à 18h30, par une conférence sur le départ de Carlos Gardel de New-York à la fin mars 1935. Il aurait voulu emmener avec lui sur la fin de sa tournée mondiale un jeune bandonéoniste rencontré dans le port nord-américain, un certain Astor Piazzolla. Le père s'y opposa, il trouvait son fils trop jeune pour partir seul, sans ses parents, sur les routes du monde...

Carlos Gardel devait périr, le 24 juin, à Medellín, dans une collision d'avions au sol. Et avec lui presque toute son équipe, à l'exception de deux hommes qui survécurent quelques années.

Jeudi, c'est le journaliste et critique musical uruguayen Alfredo Dighieri qui nous racontera cet épisode crucial de cette tournée triomphale et fatale. Alfredo Dighieri s'est fait connaître par son émission de radio, Así es Carlos Gardel (Portrait de Carlos Gardel).

Entrée libre comme d'habitude, Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurès 735.



(1) Buenos Aires es Gardel, Elogios al Rey del Tango, textes de Horacio Ferrer, photographies de Rafael Wollmann, Editorial Atlandida, 1995, p 54