Martín Palmeri place Saint Pierre en octobre 2013 |
Hier, dans ses pages culturelles, Página/12 publiait sous la plume de Cristián Vitale un article consacré à la Misa Tango ou Misa a Buenos Aires, du compositeur argentin Martín Palmeri, qui est actuellement en tournée, une nouvelle fois, en Europe pour présenter l'œuvre pour chœur, orchestre de cordes, piano et bandonéon, dans quelques unes des meilleures salles de la musique classique.
Il
s'agit d'une messe composée à partir de l'ordinaire en latin du
missel de Paul VI qui fusionne la tradition de la musique liturgique
baroque et moderne (Bach et Mozart) avec celle du tango travaillée
par Osvaldo Pugliese d'une part et Astor Piazzolla d'autre part. Le
défi se compliquait encore avec le désir du compositeur d'utiliser
un chœur, un instrument de musique que le tango ne connaît pas, lui
qui n'a développé que le chant du soliste (à quelques exceptions
près, lorsque certains chefs très audacieux ont osé faire entendre
des duos).
Le
résultat est extraordinaire et rend un résultat splendide non
seulement en concert mais aussi comme musique authentiquement
liturgique au cours d'une messe tout ce qu'il y a de plus normal. A
ceci près qu'il vaut mieux sans doute une grande église et une
assemblée de fête eu égard au déploiement musical que l'œuvre
requiert.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article dans Página/12 d'hier.