Horacio Ferrer, il y a quelques années, dans un studio de RFI (avant que RFI soit séparé de Radio France) |
Fernando
Iranzi, petit-fils de Julio De Caro et gardien des archives du grand
compositeur, et Leonardo Liberman, journaliste à Radio Nacional, ont
rendu hommage ensemble il y a quelques jours aux deux maestros
disparus au début de l'été : le 21 décembre, Horacio Ferrer,
poète, essayiste, historien, fondateur-président de la Academia
Nacional del Tango et une semaine plus tard, ce fut Leopoldo
Federico, compositeur, arrangeur, bandonéoniste et chef d'orchestre
qui s'en allait à son tour.
Dans
Siempre Argentina, Conexión Español, l'émission de RAE, la station
internationale de Radio Nacional, qui s'adresse au public
hispanophone, voilà deux documents en ligne et téléchargeables à
écouter avec émotion.
L'hommage
à Horacio Ferrer accueille au micro Walter Piazza, le secrétaire de
la Academia, qui travailla plus de 25 ans dans l'intimité du maître
et en fait un portrait où, pour ma part, je l'ai pleinement reconnu.
Grande émotion pour moi puisque c'est moi qui ai présenté Fernando
Iranzi à Walter et lui ai ouvert la porte de l'institution il y a
deux ans et par RAE que j'ai fait la connaissance de Fernando. Comme
si le cercle se refermait une nouvelle fois à cette occasion...
L'hommage
à Leopoldo Federico accueille le chanteur Carlos Gari, qui travailla
longtemps avec lui.
L'image choisie le 29 décembre par La Nación pour faire sa manchette |
Et
dans les deux, quelques anecdotes sur Julio de Caro, qui que tant
Horacio Ferrer comme Leopoldo Federico connurent et admiraient, comme
on peut l'imaginer, eu égard au rôle fondamental dans l'histoire du
tango que joua le Maestro De Caro, à partir des années 1920.
Ecouter
l'hommage à Horacio Ferrer
Ecouter
l'hommage à Leopoldo Federico.