La
télévision publique argentine s'apprête à rendre hommage à l'ONG
des droits de l'Homme Madres de Plaza de Mayo en cette
trente-huitième année de son existence.
Une
série documentaire, de huit épisodes, coproduite par Canal
Encuentro et l'association elle-même, sera diffusée sur le petit
écran argentin du lundi 23 au jeudi 26 mars 2015, à 22h30 (sauf le
lundi, où les deux premières parties passeront juste après le
football) sur TV Pública (TVP), la chaîne généraliste du groupe
national (diffusion en TNT et haute-définition), à raison de deux
épisodes par soirée, puis la série, toujours gratuitement, passera sur l'antenne de Canal Encuentro, la chaîne culturelle du groupe, à partir
du jeudi 9 avril (soit les jeudis à 21h).
Ordinairement,
ces émissions documentaires sont accessibles gratuitement, en
visionnage à la demande, dans les jours ou les semaines qui suivent
sur le portail Internet du groupe, et ce sans limitation
géographique.
Copie d'écran de la bande-annonce officielle |
Demain,
mercredi 18 mars 2015, el Espacio INCAA 0 km-Cine Gaumont, avenida
Rivadavia 1635, complexe cinématographique de l'Institut du cinéma
et de l'audiovisuel argentin, offrira une avant-première de cette
série, intitulée Madres de Plaza de Mayo, La historia, en présence
de plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquels Alberto
Sileoni, ministre de l'Education nationale (autorité de tutelle de
Canal Encuentro), Lucrecia Cardoso, présidente de l'INCAA, et le
président du groupe de télévision publique, Tristán Bauer. Les
militantes de Madres de Plaza de Mayo seront également présentes,
avec à leur tête leur très médiatique présidente, Hebe de
Bonafini (1).
Actuellement,
une petite bande-annonce de quarante et une secondes est visible sur
le site Internet de TVP.
Pour
aller plus loin :
visiter
le site Internet de Madres de Plaza de Mayo
visiter
le site Internet de TVP
visiter
le site Internet de Canal Encuentro
Les
deux chaînes disposent également chacune sa page Facebook :
TVP et Canal Encuentro.
(1)
A l'heure actuelle, Hebe de Bonafini traverse un trou d'air. Il y a
eu, ces trois dernières années, autour d'elle et de sa gestion de
l'association, plusieurs scandales de malversations financières dans
lesquels sa responsabilité de mandataire sociale est engagée. Il
semblerait qu'elle n'ait pas bien choisi les personnes de confiance
auxquelles elle a délégué l'exécution de budgets gigantesques,
alimentés par des fonds publics. Ces affaires ont notablement
entaché son image personnelle et ont rejailli sur l'ensemble du
secteur, que la presse oligopolistique (Clarín, La Nación, La
Prensa, etc.) a tôt fait de confondre en jetant le soupçon sur tout
le monde. Par conséquent, la sortie de la série pourrait bien ne
pas être entourée de la solidarité festive et joyeuse de toutes les associations qui se
serait manifestée il y a cinq ou six ans.