Ce
festival où tout se mêle (d'où son nom de Cambalache, le grand
bazar) et où surtout la danse de tango dialogue avec toutes les
autres disciplines, théâtre, musique instrumentale ou vocale,
peinture, mime, cinéma ou cirque en est à sa dixième année.
Il
a reçu le soutien assumé du ministère de la Culture national et
s'ouvre officiellement cet après-midi, mardi 24 mars 2015, à 15h à la Casa Nacional
del Bicentenario, Riobamba 985, avec une table ronde sur le tango et
la politique.
Ensuite
le programme officiel se développera dans plusieurs quartiers
(Recoleta, Almagro, Monserrat, Palermo) jusqu'au 29 mars, avec du théâtre, des
recherches scéniques d'avant-garde, des projections, des concerts,
des répétitions publiques et une milonga de clôture, à la Viruta
dimanche (rue Armenia 1366), animée par la Orquesta Sans Souci et le
chanteur Chino Laborde, entre autres artistes.
Figurent
au programme la chanteuse Mariza Vázquez, le Professeur Rataplán
(alias Luis Longhi) qui pastiche la pédanterie universitaire,
l'orchestre Astillero, le groupe Altertango, la formation
chorégraphique de l'Université Nationale San Martín (UNSAM), etc. Le
programme s'internationalise même avec la participation d'une
compagnie scénique finlandaise, le Tangotheater Kiukkarainen.
Toute
cette édition est placée sous le signe de Carlos Gardel, dont c'est
l'année officielle puisque nous célébrerons en juin les 80 ans de
sa disparition accidentelle sur l'aéroport de Medellín (aujourd'hui
désaffecté et transformé en musée à sa mémoire).
Les
activités sont gratuites.
Pour
découvrir le programme, branchez-vous sur Fractura Expuesta.
Pour
d'autres informations :
lire
l'article de Maldito Tango, un blog hébergé par La Nación