Depuis
hier et à la suite de la manifestation du début de la semaine, Encuentro de la Palabra, se tient à
Tecnópolis, dans la petite ceinture de Buenos Aires, un festival de la poésie conjointement organisé par les
ministères de la Culture et de l'Education du gouvernement fédéral.
Sous
le titre "Le pays a besoin d'ingénieur mais il a aussi besoin de
poètes", Página/12 publie à ce titre une interview croisée des
deux ministres, Teresa Parodi à la culture et Alberto Sileoni à
l'Education, deux spécialistes reconnus chacun dans son domaine. La
collaboration interministérielle n'est pas très fréquente en
Argentine. Une telle interview vaut donc le détour, d'autant que les
valeurs qu'elle met en avant renoue avec le projet d'Argentine qui
était celui des révolutionnaires de 1810, qui voulaient joindre les
savoirs, les techniques et l'art pour construire le pays à naître
sur les ruines de l'empire colonial.
Les deux ministres sur la une des pages culturelles de Página/12 |
C'est
ce défi de l'affirmation culturelle nationale que tâchent de
relever les deux ministres, non sans courage et originalité, avec ce
festival qui propose la poésie aux petits et aux grands, depuis hier
jeudi, 26 mars, jusqu'à dimanche soir, 29 mars 2015, avec
conférences, lectures publiques, ateliers poésie-dessin, ateliers
d'écriture, lancement d'un réseau national de poésie (Red Federal
de Poesía)...
Pour
connaître le programme complet, se reporter au site Internet du ministère de la Culture.
Pour
en savoir plus :
lire
l'interview ministérielle dans Página/12
lire
l'article de La Nación sur le boom de la poésie, la petite dernière
du MICA (marché des industries culturelles argentines), un organisme
géré par le Ministère de la Culture pour l'ensemble du pays.