Il
s'agit d'un projet qui a été supervisé l'année dernière par
Horacio Ferrer, l'une des dernières initiatives qu'il a pu prendre à
la tête de sa chère Academia Nacional del Tango. L'institution
qu'il a fondée s'est associée avec le groupe de presse Grupo
Octubre, qui édite déjà Caras y Caretas, Diario Z, El Planeta
Urbano et possède Radio Malena (une radio tout tango privée).
Le
nouveau magazine, distribué à Buenos Aires et dans le Gran Buenos
Aires, s'intitule Pichuco, en hommage à Aníbal Troilo, dont on
fêtait l'année dernière le centenaire, et il s'adresse à tous les
amateurs de tango, qu'ils soient argentins ou étrangers.
Les
articles seront rédigés par les académiciens.
La
revue paraîtra quatre fois par an.
Le
premier numéro, sous titré Che bandoneón, s'illustre d'un article
exclusif de Horacio Ferrer, le dernier qu'il aura écrit...
Jusqu'à
présent, la Academia publiait un grand A3 recto-verso intitulé El
Chamuyo (La Causette, ou La Tchatche) et qui avait une fréquence mensuelle : El Chamuyo donne
les nouvelles de la maison, avec pas mal d'humour et beaucoup de
petites photos...