Buenos Aires, hier après-midi Photo Emiliano Lasalvia (La Nación) |
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La fête semble réussie, ce qui est plutôt une bonne surprise. Un peu partout dans le pays, les clichés de presse montrent des manifestations
populaires nourries et bon enfant, sans revendication partisane (ça
repose) et sans barrière de sécurité (ça nous change des
célébrations du 25 mai à Buenos Aires et du 25 juin à Rosario) et dans une débauche de bicolore heureux, malgré le froid qui règne sur une partie du pays (à Buenos Aires en particulier).
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Comme il y a six ans,
l'enthousiasme se manifeste d'un coup, les gens sortent dans la rue
en foule et on oublie enfin les querelles acrimonieuses de ces
derniers jours sur le bien fondé des choix des dirigeants sur cet
anniversaire.
Seul parmi les titres
nationaux, Página/12 montre sa mauvaise humeur depuis la une
jusqu'au dessin de Miguel Rep en passant par la quasi-totalité des
articles, surtout ceux consacrés à l'événement (il y en a
plusieurs).
La vignette de Miguel Rep sur Página/12 ce matin La Casa Histórica de Tucumán porte des scellés qui disent : "Fermé pour dépendance" (1) |
Pour aller plus loin :
lire l'article de La Nación sur la petite nuit des musées organisée à Buenos Aires
lire l'enquête de Clarín
sur les convictions et les références actuelles des Argentins que
le quotidien a mis à sa une ce matin, le seul à avoir choisi une
étude de fonds plutôt qu'un reportage sur les festivités.
(1) En Argentine, dependencia a deux sens : celui de notre "dépendance", antonyme de "indépendance" et celui de "subordination", "soumission", "salariat".