L’ex-policier Mario Sandoval a pris hier l’avion
pour Buenos Aires, extradé de France pour l’Argentine, son pays
natal, où il est accusé de crimes contre l’humanité pendant la
dernière dictature militaire.
Sandoval
s’était fait attribuer le statut de réfugié politique en
France il y a plus de trente ans, il avait réussi à se faire
naturaliser et avait réussi à obtenir un poste à l’université, ce qui lui a permis de mener pendant des années la vie d’un intellectuel mondain du Tout Paris intello.
Depuis huit ans, la justice argentine bataille et négocie avec la
France pour le récupérer et le juger, grâce à l’aide d'une avocate parisienne qui représente ses intérêts dans toutes ses affaires liées aux crimes du régime dictatorial.
Les
tribunaux français ont fini par accepter son extradition, malgré la
doctrine constante qui veut que la France n’extrade pas ses
nationaux, mais un argument a vaincu la résistance : il n’était
pas français à l’époque où les crimes desquels il est accusé
ont été commis. Il a fallu près d’un an entre le moment où
Emmanuel Macron a donné son accord politique à la remise de
l’accusé à son pays natal et le vol de cette nuit.
On
attend maintenant l’ouverture du procès en première instance.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Clarín.
Ajouts du 17 décembre 2019 :
lire cet article de Página/12 sur l'arrivée du détenu à l'aéroport d'Ezeiza (il a été écroué à la prison du même secteur)
lire cet article de La Nación
Ajouts du 17 décembre 2019 :
lire cet article de Página/12 sur l'arrivée du détenu à l'aéroport d'Ezeiza (il a été écroué à la prison du même secteur)
lire cet article de La Nación