Le président Alberto Fernández a décidé que le
Congrès siégerait tout l’été pour traiter l’ample programme
de rattrapage social et économique qui doit redonner des droits à
toutes les classes sociales, ce qui exige de baisser les dispositions
généreuse qui bénéficient aux plus riches. Au premier rang de ces
mesures, les régimes de retraite qui s’appliquent aux magistrats
et aux diplomates.
A
titre d’exemple, le président a signalé hier que le traitement
mensuel d'un juge titulaire à la plus haute instance
nationale, la Cour Suprême, équivalait à quatre fois l’indemnité
de mandat attribuée au chef de l’État lui-même.
Les
bénéficiaires de ces régimes particuliers ne bénéficient pas des
récentes mesures visant à augmenter les retraites, les montants qui
leur sont versés sont actuellement gelés et il va être proposé au
Congrès de supprimer ces régimes exorbitants pendant l’été. On
va voir si quelques uns de ces privilégiés osent regimber quand
l’hôpital et l’école publics se meurent, que le chômage
explose et le nombre d’entreprises qui mettent la clé sous la
porte détruit le tissu économique du pays. La presse de droite
n’est pourtant pas loin d’y voir une injustice...
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación
Ajout du 24 décembre 2019
Macri (en avant) : Je ne vois pas pourquoi ils veulent modifier notre mode de calcul des retraites. C'était pensé pour que personne ne proteste.
L'autre derrière : Vraiment ?
Macri : Ben oui ! Si tu as du mal à te nourrir, si tu ne peux te payer ni médicaments ni bus, tu fais comment pour sortir et aller à la manif ?
(Traduction © Denise Anne Clavilier)
Ajout du 27 décembre 2019 :
lire l'article de La Nación sur la réaction du syndicat des diplomates qui justifient, entre autres arguments, ces retraites exorbitantes par les interruptions subies par les conjoint(e)s du fait des longs séjours à l'étranger.
Dans ce cas, qu'ils négocient un système de compensation individuelle pour les conjoints, indexée sur les carrières rémunérées interrompues pour obligation de suivre le mari ou la femme, avec acquisition de droits à la retraite. Est-il juste qu'un divorcé, touche une retraite d'un tel montant alors que son ex-conjoint(e) lui a sacrifié sa carrière et ne touche rien à ce titre ? Et des diplomates divorcés, voire remariés, il y en a beaucoup...
Ajout du 24 décembre 2019
Aujourd'hui, 24 décembre, à la une de Pagina/12 |
Macri (en avant) : Je ne vois pas pourquoi ils veulent modifier notre mode de calcul des retraites. C'était pensé pour que personne ne proteste.
L'autre derrière : Vraiment ?
Macri : Ben oui ! Si tu as du mal à te nourrir, si tu ne peux te payer ni médicaments ni bus, tu fais comment pour sortir et aller à la manif ?
(Traduction © Denise Anne Clavilier)
Ajout du 27 décembre 2019 :
lire l'article de La Nación sur la réaction du syndicat des diplomates qui justifient, entre autres arguments, ces retraites exorbitantes par les interruptions subies par les conjoint(e)s du fait des longs séjours à l'étranger.
Dans ce cas, qu'ils négocient un système de compensation individuelle pour les conjoints, indexée sur les carrières rémunérées interrompues pour obligation de suivre le mari ou la femme, avec acquisition de droits à la retraite. Est-il juste qu'un divorcé, touche une retraite d'un tel montant alors que son ex-conjoint(e) lui a sacrifié sa carrière et ne touche rien à ce titre ? Et des diplomates divorcés, voire remariés, il y en a beaucoup...