Gros titre sur l'air de O Bella Ciao |
Hier soir, sur Plaza de Mayo, le président
Mauricio Macri a fait ses adieux à ses électeurs dans un climat de
fin de règne assez morose, avec des sondages qui indiquent que sa
popularité est en berne jusque chez ceux qui avaient voté pour lui.
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Ce
matin, dans la presse, on ne trouve que fort peu de photos, pour ne
pas dire aucune, montrant la place dans son ensemble : on voit
une foule importante mais pas assez nombreuse pour que la circulation
automobile ait été complètement interrompue (on note en
particulier sur le côté sud des véhicules au milieu de la chaussée
vide). La foule occupe le début de avenida de Mayo, ce qui n’était
pas le cas en août, lorsque le camp politique de la droite
néolibérale a tenté de se dénombrer sans grand succès. La presse
montre aussi que le président a été porté en triomphe par
quelques partisans proches du podium. Página/12 insiste sur le peu
de succès rencontré par la cérémonie où on a poussé à fond le
volume de la musique peut-être pour cacher la frilosité des
applaudissements et des vivats et de fait, la bande son des vidéos
est saturée par la musique et on n’entend pas le public qui réagit
pourtant autour de Macri. Les autres titres cherchent à montrer ou à
démontrer le contraire.
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Désormais,
seul l’avenir nous dira si Macri pourra ou non se relever de cette
défaite cinglante, par l’écart de voix au premier tour et par
l’effondrement de l’économie, qui est tout le contraire de ce
que ce camp espérait de son arrivée au pouvoir. Pour l’heure, il
semble que d’autres ambitieux soient soucieux de prendre d’assaut
la direction de la droite libérale fragilisée par ces quatre ans de
mandat présidentiel et le peu de panache avec lequel Macri quitte la
magistrature suprême.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Clarín
voir
la galerie de photos publiée par Clarín (pas vraiment de nature à
nous convaincre que la fête a été enthousiaste, surtout si on
garde en mémoire ce qu’elle avait été lorsque Cristina Kirchner
était venue saluer ses partisans dans les mêmes circonstances en décembre 2015)