dimanche 15 août 2021

Dans l’affaire bolivienne, Página/12 avance de nouveaux documents et les signe [Actu]

"La boucle est bouclée", titre le journal
à  l'intérieur d'une figure qui rappelle immédiatement
le soleil qui brille au milieu du drapeau argentin !
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution


Página/12 continue son enquête sur la livraison d’armes argentines à la Bolivie à la toute fin de la présidence de Mauricio Macri, qui devait rendre le pouvoir moins d’un mois plus tard et avait déjà été vaincu dans les urnes, tandis que le pays du nord basculait sous un gouvernement anticonstitutionnel.

Ce matin, le quotidien de gauche apporte de nouveaux documents qui accablent encore un peu plus l’ancien président et cette fois-ci, les documents sont frappés d’une signature en filigrane puisque jusqu’à présent, les autres journaux n’ont pas hésité à reproduire les documents quand bien même ils n’en auraient pas été les découvreurs.

Cette nouvelle étape dans l’enquête n’est pas tout à fait une diversion car Página/12 continue aussi à réfléchir et à commenter ce que La Prensa a baptisé « Olivosgate », le dîner d’anniversaire de la Première dame, dans la résidence officielle de Olivos, en juillet 2020, alors que les réunions privées étaient interdites par ordonnance présidentielle pour cause de pandémie. Mais le quotidien, soutien de l’actuelle majorité, accompagne tout cela de sondages exclusifs qui montrent que si dans la Ville de Buenos Aires la droite arrive encore cette fois-ci largement en tête, il n’y va pas de même dans la Province homonyme. Les primaires (PASO), qui sont un pré-premier tour, auront lieu le 12 septembre. Ce premier scrutin permet d’éliminer les candidats en trop quand ils sont plusieurs dans un même parti et à éliminer les candidatures trop peu représentatives. Ils donnent souvent le ton du scrutin décisif (premier ou second tour).

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :


Ajout du 25 août 2021 :
La justice a décidé de poursuivre Jorge Faurie, portant tenu hors du dossier dans un premier temps, et Marcos Peña.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12