Photo Casa Rosada |
Hier, le président Alberto Fernández, entouré de son ministre de la Culture, de son secrétaire d’État aux Médias, de la directrice de la Sécurité Sociale (ANSeS) et d’autres dignitaires, a présenté, au Centro Cultural Kirchner, son plan de relance pour la culture, Activar Cultura, pour lequel l’État entend investir 5,3 milliards de pesos dans toutes les branches du secteur, y compris au bénéfice des artistes eux-mêmes.
Les festivals, les salons du livre, le patrimoine, le spectacle vivant (musique, danse et théâtre), l’artisanat seront aidés pour repartir après la double catastrophe que fut le confinement arrivant après l’endettement inouï contracté auprès du FMI par le gouvernement précédent.
Le programme s’étendra sur l’ensemble du territoire. On croise les doigts pour que ça marche parce que la vie culturelle de l’Argentine est l’un des points forts de ce pays, ce qui l’a sauvé à chacune des nombreuses crises qu’il a traversée depuis le début du 20e siècle.
Cette annonce ne trouve que peu d’écho dans la presse, qui préfère et de loin parler de Messi et des folies que son arrivée provoque à Paris.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín qui s’intéresse d’abord aux explications apportées par le président sur une question étrangère au sujet de la réunion (1)
lire le communiqué officiel de la Casa Rosada, qui comporte la vidéo de la présentation
(1) Il s’agit de visites qu’il a reçues à la résidence de Olivos à deux dates qui correspondent à son anniversaire et à celui de sa compagne pendant le confinement strict de l’année dernière. Rien de bien méchant, à y regarder d’un peu près : s’il s’agissait bien d’invitations lancées par le couple à titre privé, les anniversaires en question n’auraient à chaque fois rassemblé que quatre personnes. La droite en fait tout un fromage, ce qui semblerait indiquer qu’elle n’a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent pendant cette campagne électorale de mi-mandat. Le président quant à lui a expliqué qu’il s’agissait de rendez-vous avec de nombreux acteurs du secteur culturel ou autre qui lui demandaient audience pour lui exposer les difficultés qu’ils rencontraient dans leur activité professionnelle, ce qui se tient aussi.