jeudi 28 janvier 2016

Juan Vattuone présente son livre à la Casa del Bicentenario [Disques & Livres]

L'auteur-compositeur interprète Juan Vattuone présentera ce vendredi 29 janvier 2016 à 19h30 son premier livre, un recueil de contes, de récits et de pensées diverses, intitulé El Romance fantástico del poeta y la estrella de un tranvía (les vers fantastiques du poète et l'étoile d'un tramway), au patio de la Casa del Bicentenario, Riobamba 985.


Pour l'occasion, Juan Vattuone sera entouré de ses amis et de ses compagnons artistiques, comme Alejandro Swarcmann, Jorge Guiliano, Amanda Lucero, Horacio Avilano, Juan Carlos Gazanifa, Walter Hidalgo.

Ce livre a déjà fait l'objet de plusieurs présentations depuis le mois de septembre. Il est sorti en librairie le jour même où la Legislatura de Buenos Aires le recevait comme Personnalité de marque de la culture (personalidad destacada de la cultura).

Le livre a été préfacé par Horacio González, sociologue brillant, intellectuel sincère et ancien directeur de la Biblioteca Nacional (1). De nombreux artistes ont participé à l'illustration de l'ouvrage, parmi eux les petits-enfants de l'auteur, Juan, Lourdes et Francisco. Comme quoi, dans la famille Vattuone, le talent n'attend pas le nombre des années !

Pour aller plus loin :
écouter l'interview donnée par Juan Vattuone à Fractura Expuesta, la radio tango de La Voz de las Madres, le 17 août 2015 (disponible sur ivoox),
écouter l'interview de Juan Vattuone, accordée à Marca de Radio, le 29 septembre 2015, téléchargeable sur ivoox.



(1) Juan Vattuone est un péroniste plus que convaincu. Il est un inconditionnel de Madres de Plaza de Mayo dont il a repris le slogan, très vindicatif, pour en faire une chanson contre la dictature, Ni perdón ni olvido (que l'on peut traduire comme "ni pardon ni oubli" ou "ni grâce ni oubli"). Horacio González, qui refuse de travailler avec le nouveau Gouvernement argentin (et c'est réciproque), appartient à la même sensibilité politique, aujourd'hui minoritaire. Légèrement minoritaire, disent les chiffres officiels, dont il n'est pas impossible qu'ils aient été faussés à la marge : on pense en effet qu'au second tour les remontées des chiffres depuis les bureaux de vote tenus par les kirchneristes vers les autorités fédérales auraient comptabilisé les votes blancs comme des votes Scioli. Un maquilles similaires des chiffres aurait aussi existé au premier tour, mais sur ce point, les accusations sont moins insistantes. Il y a eu aussi des tentatives pour brûler des urnes. Avec cet arrière-fond, on comprend que les foules soient aussi exubérantes autour de Macri, toujours en état de grâce après un mois et demi au pouvoir, et que les kirchneristes sincères aient tant mal à faire entendre leurs positions, qui sont peut-être beaucoup plus minoritaires qu'ils ne le croient.