Le journaliste Victor Hugo Morales, chassé de Radio
Continental après un demi-siècle de bons et loyaux services
quelques jours après la prestation de serment de Mauricio Macri, qui
en fait un scandale et qui a rejeté la main tendue par Radio
Nacional, à laquelle il a cessé de prêter son concours, vient de
retrouver une nouvelle activité : il conduira désormais le
journal télévisé du soir sur C5N, la chaîne de télévision du
groupe Octubre, un groupe médiatique qui possède notamment Radio
Malena (tango) et le magazine hebdomadaire plus que séculaire Caras
y Caretas (visages et masques), une sorte de Paris-Match qui défendrait, avec le choc des photos, une vision nationale et de gauche de l'Argentine.
C5N est une chaîne qui passe pour
kirchneriste (elle est la propriété de Cristóbal López, un homme
d'affaires proche des Kirchner et aujourd'hui dans le collimateur de la justice) et dont les journaux télévisés
font beaucoup dans le spectaculaire, le fait divers et le
sensationnel. Espérons que ce grand journaliste saura faire de ce
journal quelque chose d'un peu plus nourrissant. En tout cas, il ne
sera pas longtemps resté sur le carreau, puisqu'il avait déjà
retrouvé au mois de mars une place de présentateur radiophonique et
a trouvé le temps d'écrire un livre qui vient de sortir. En face, sur la télévision de Clarín, il a pour concurrent un journaliste dont je ne supporte pas la moue et la voix arrogantes mais qui est très populaire à droite, Nelson Castro.
Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín.
Ajout du 9 mai 2016 :
Le journaliste mettrait à la main au feu pour l'innocence de Cristina Kirchner dans les scandales de corruption dans lesquels son nom apparaît actuellement. Lire à ce propos l'article de Clarín, le journal que Victor Hugo Morales ne cesse d'attaquer.
Ajout du 9 mai 2016 :
Le journaliste mettrait à la main au feu pour l'innocence de Cristina Kirchner dans les scandales de corruption dans lesquels son nom apparaît actuellement. Lire à ce propos l'article de Clarín, le journal que Victor Hugo Morales ne cesse d'attaquer.