Voilà deux dessins de presse parus
hier et aujourd'hui autour de l'actualité de ce 25 mai : l'un
est pris du journal régional, de droite, Diario Uno (Mendoza),
l'autre de Página/12, quotidien national (de gauche).
Dans Página/12, Miguel Rep a publié
un dessin que je n'ai pas compris hier matin, lorsque je l'ai vu
avant de savoir que Plaza de Mayo avait été barricadée à l'aube
et interdite d'entrée aux citoyens ordinaires et au peuple dont elle
est le centre des festivités nationales depuis plus de deux cents
ans...
Plaza de Mayo est reconnaissable sans l'ombre d'une hésitation grâce au Piramide de Mayo, ce triangle sur piédestal et orné d'un soleil rayonnant... |
Le flic, aux citoyens avec leurs
drapeaux argentins : On ne peut pas entrer sur la place avec des
symboles partisans, messieurs-dames !
(Traduction © Denise Anne Clavilier)
Quel talent ! Et ce noir et blanc qui ne met en valeur les couleurs du drapeau !
Rep est comme
Plantu : quand on a vu son dessin, on a lu le journal entier !
Diario Uno a préféré un jeu de mots,
dont je vous laisse juger de l'acuité et de la pertinence :
Le type à lunettes (avec sa cocarde
nationale sur la poitrine) : Pour fêter le 25 mai, on a
distribué du locro gratuitement (le plat traditionnel de ces fêtes
patriotiques hivernales).
L'autre type qui rit lui-même de son
propre jeu de mot (avec la cocarde nationale lui aussi) : Dans
ce cas, ce serait un repas sans fin locrative (sans fin lucrative se
dit sin fines de lucro).
(Traduction © Denise Anne Clavilier)
Vous trouvez ça drôle ?