Les marches féministes se sont produites surtout
hier pour capter plus d’attention dans l’opinion publique. Deux
mots d’ordre dominaient : le droit à l’avortement, qui fera
très prochainement l’objet d’un débat parlementaire dont
l’issue semble assurée cette année, et la lutte contre la
violence machiste (abus sexuels, harcèlement, viols et meurtres de genre).
"Non, c'est non" à la une de Página/12 dimanche |
La
presse du jour en parle peu, la quarantaine imposée à toute
l’Italie l’emportant largement sur tout le reste, avec le virus
qui a atteint l’Argentine il y a quelques jours, a déjà fait un
mort, un monsieur de 64 ans qui rentrait de vacances en France, et
menace la très délicate récupération économique du pays.
Les
manifestations d’hier semblent pourtant avoir eu plus de succès
que le rassemblement religieux et anti-avortement de Luján dimanche,
si l’on en croit les photos qui montrent une foule débordant
largement la place du Congrès à Buenos Aires tandis qu’elle ne
débordait pas Plaza Belgrano à Luján.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12 d’hier
lire
l’article de La Prensa (très hostile)
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de Página/12 aujourd’hui (le site Internet semble
empêché de publier la une du jour)
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación
(1) Cette séparation de l'Eglise et de l'Etat est en route à l'initiative de l'épiscopat catholique argentin qui a entamé une longue réflexion pour réorganiser l'Eglise et ses nombreuses institutions sociales (écoles de toutes sortes, hôpitaux, dispensaires, réfectoires pour les plus démunis, maisons de retraite, etc.) sans le secours des actuelles subventions publiques, notamment du salaire des membres du clergé séculier.
(1) Cette séparation de l'Eglise et de l'Etat est en route à l'initiative de l'épiscopat catholique argentin qui a entamé une longue réflexion pour réorganiser l'Eglise et ses nombreuses institutions sociales (écoles de toutes sortes, hôpitaux, dispensaires, réfectoires pour les plus démunis, maisons de retraite, etc.) sans le secours des actuelles subventions publiques, notamment du salaire des membres du clergé séculier.