mardi 31 mars 2020

La Semaine sainte (1) sans Semaine sainte et avec de l’avance [Humour]

En guise de sourire du jour en ce 5e mardi de carême (la Semaine sainte, c’est à partir de dimanche), cette vignette du duo Daniel Paz et Rudy, à la une de Página/12. Il faut un minimum de culture biblique pour comprendre, ce qui veut dire que même les lecteurs de ce quotidien très anticlérical ont ces références en Argentine. Comme ce n’est pas le cas en France, je vous mets une note en bas de page pour les nuls.


Légende, en haut : Jérusalem, en 33 ap. J.C.
Le correspond au bout du fil : La Dernière Cène (2) est annulée à cause du confinement et… Judas s’est offert à faire de la livraison à domicile pour 30 [deniers] par tête. (3)
Traduction © Denise Anne Clavilier



(1) Contrairement à ce que ne cessent de répéter depuis des années des journalistes incultes, y compris sur le service public, au moins en France -et ça commence à me chauffer sérieusement les oreilles-, la semaine qui précède Pâques (des Rameaux au Samedi saint), c'est la Semaine sainte et non pas la Semaine de Pâques, qui commence, elle, le Dimanche de Pâques pour s'achever le samedi suivant, car le dimanche n'est pas le dernier jour de la semaine mais le premier. Ce n'est tout de même pas difficile à comprendre !
(2) Sur le plan liturgique, la Dernière Cène est célébrée le jeudi Saint (jeudi de la semaine prochaine) par la dernière messe avant la Vigile pascale du samedi Saint au soir.
(3) 30 derniers ou pièces d'argent : c’est la somme qui a été payée à Judas pour la tête de Jésus. Cela correspond à une somme relativement modeste, qui n’a permis que l’achat d’un terrain nu dont les autorités juive de Jérusalem aurait fait, par la suite, un cimetière pour non-juifs.