samedi 14 mars 2020

Laissons passer l’ouragan [ici et partout]


Pour des raisons que tout le monde comprendra, en accord avec les organisateurs, mon éditeur et le délégué parisien du Souvenir Napoléonien, je reporte sine die mes activités publiques personnelles déjà programmées, l’une le le 17 mars à l’Espace L’Autre Livre et l’autre, le 26 mars à la Fondation Napoléon.
La soirée Argentine qui devait avoir lieu dans le Quartier latin et la conférence, San Martín, vainqueur des Andes et Fondateur de la Liberté du Pérou, qui devait être donnée à la Fondation Napoléon, auront lieu à une date ultérieure, dans les mêmes locaux et aux mêmes horaires. Il n’est évidemment pas possible actuellement de déterminer une date.
La bonne nouvelle, c’est que la rueda de mate sera sans doute à nouveau possible à ce moment-là.


Bien que je n’en aie pas encore la confirmation, il ne fait aucun doute qu’aucun salon du livre ne pourra se tenir avant Pâques et peut-être pendant une durée plus longue encore. J’ai donc retiré de la Colonne de droite les affiches des salons où il était prévu que je dédicace mes livres sur le stand des Éditions du Jasmin.
Dans ces circonstances difficiles pour le monde entier, je vais mettre à profit le confinement volontaire qu’un auteur et chercheur indépendant peut s’imposer pour travailler pour travailler les enregistrements de diverses conférences que j’ai données depuis quelques années en Argentine (en espagnol) et en France (en français) et que je n’avais pas encore trouvé le temps de mettre en ligne sur mon site Internet, en commençant par la présentation de mon dernier livre, Manuel Belgrano – L’inventeur de l’Argentine, faite à l’Ambassade de ce pays à Paris le 27 février dernier. Bien entendu, j’avertirai les lecteurs de Barrio de Tango de leur disponibilité en ligne.

Ici, je tiens à remercier de leur soutien fraternel Saad Bouri, patron et fondateur des Éditions du Jasmin, et Michel Inglebert, délégué du président du Souvenir Napoléonien à Paris et en Ile-de-France. Ce genre de décision, en pleine campagne de promotion de mon plus récent ouvrage, est douloureuse mais elle ne souffre aucune hésitation. Je tiens à saluer aussi les diplomates argentins et péruviens qui me font l’honneur de soutenir mon travail et qui doivent actuellement mobiliser toutes leurs compétences pour venir en aide à leurs compatriotes bloqués en France par les difficultés du trafic aérien et les incertitudes scientifiques qui entourent cette épidémie.