Façade de la Faculté de pharmacie et de biochimie de la UBA à Palermo (Buenos Aires) |
Cinq organismes de recherche, dont deux instituts
de l’Université de Buenos Aires (UBA), rassemblent 27 chercheurs
sur des projets visant à trouver des tests de diagnostic plus sûrs
que ceux dont nous disposons jusqu’à ce jour, des médicaments
permettant de traiter le covid-19 et non pas de faire régresser
seulement les symptômes comme c’est le cas actuellement, et les
premiers éléments d’un vaccin en cherchant
à détruire les protéines du virus, qui lui
permettent d'investir un organisme et de s'y multiplier. Ces protéines ont
été isolées par l’Institut Malbrán au cours de cette semaine
sur trois variantes du Sars-Cov-2 qui
circulent actuellement en Argentine.
Ces
cinq organismes sont associés au Conicet, le centre national de
recherche scientifique et technologique.
C’est
un défi d’autant plus méritoire que le secteur de la recherche a
beaucoup souffert de la politique d’austérité menée pendant
quatre ans par le gouvernement de Mauricio Macri qui a privé les
laboratoires publics de moyens et a fait fuir un grand nombre de
cerveaux aux Etats-Unis, au Canada et en Europe.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12.