Comme il sait si bien le faire, Daniel Paz croise les thèmes
d’actualité et cela donne une réflexion géniale sur deux
tragédies bien réelles fondue en une seule imaginaire : la
pandémie et les migrants, dont la situation s’est encore aggravée
avec l’apparition du sars-cov.2.
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"Je suis un virus tout
simple et sans grande prétention. Je ne cherche qu’un endroit où
je pourrais m’en sortir. Depuis toujours, mon peuple a vécu chez
les pangolins et autres mammifères sauvages. Ce sont eux, notre
patrie. C’est là que nous avons grandi et nous sommes multipliés
pendant de nombreuses années. Mais ces derniers temps, quelque chose
a changé. Beaucoup de mammifères se sont éteints et ça a été de
plus en plus difficile de trouver un endroit pour vivre. Par exemple,
il y a de moins en moins de pangolins. Ils sont chassés par un
mammifère plus grand et plus vorace. Cette espèce de mammifère
prédateur, loin de s’éteindre, se développe de plus en plus.
C’est très dur pour moi de devoir quitter ma terre mais ici, il
n’y a plus d’avenir. Ce doit être le moment d’émigrer et de
tenter ma chance chez les humains."
"Cher journal, c’est
ainsi que tout a commencé."
Traduction © Denise
Anne Clavilier
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Retrouvez l’artiste
sur son blog : danielpaz.com.ar.