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Lita Boitano, la présidente de l’association des membres des familles de disparus et personnes arrêtées pour raison politique, l’une des diverses associations de victimes de la dernière dictature militaire (1976-1983), vient d’être accueillie à la Legislatura de Buenos Aires qui lui a décerné son brevet de citoyenne distinguée.
C’est un hommage à 45 ans de lutte pour savoir ce qu’il est advenu des opposants du régime putschiste. Il a été proposé au vote de la Chambre législative de la Ville autonome de Buenos Aires par Javier Andrade, un député de l’opposition locale, membre du groupe Frente de Todos (péroniste du courant aujourd’hui au pouvoir au niveau national).
Lita Boitano, 91 ans, est l’une de ces militantes qui, avec Estela de Carlotto de Abuelas de Plaza de Mayo et Taty Almeida de Madres de Plaza de Mayo Línea Fundadora, jouit d’une grande estime de l’opinion publique argentine. Une petite dame très dynamique en dépit de son grand âge, avenante et toujours souriante.
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