"L'Argentine à la Russie : Arrêtez la guerre", dit le gros titre bleu En bas, un édito sur Vladimir Poutine ("un ours en papier ?" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
L’Argentine, qui fait partie du G20, a été invitée par la Chine à participer aux travaux de cet autre groupe informel que ses membres fondateurs ont baptisé les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). L’Argentine souhaite intégrer durablement les BRICS. Hier se tenait en visioconférence une réunion des ministres des Affaires étrangères de ces pays.
Le ministre argentin, Santiago
Cafiero, y a pris la parole pour demander un cessez-le-feu en
Ukraine, alors que Sergueï Lavrov représentait
la Russie. L’Argentine, qui fait partie des pays qui ont empêché
le G20 d’exclure la Russie mais qui a condamné l’invasion de
l’Ukraine et voté l’exclusion de la Russie du Conseil des droits
de l’Homme de l’ONU, reste donc fidèle à sa ligne de crête,
bien digne d’un pays neutre mais si difficile à tenir. L’Inde
a elle aussi appelé au cessez-le-feu et la Chine a réclamé le
respect des territoires des pays souverains.
Le ministre argentin se trouve au troisième niveau depuis le haut tout à gauche Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Página/12 et La Nación n’ont pas consacré d’article particulier à cette position ; les deux quotidiens tiennent un journal des événements sur leur site en ligne, sous une seule et même adresse numérique. La Prensa et Clarín ont introduit l’information dans leur édition papier.
La guerre en Ukraine continue à intéresser l’opinion publique argentine. En trois mois, Zelensky a réussi à maintenir ce conflit dans l’actualité de nombreux pays, ce que ses prédécesseurs n’avaient pas fait : on avait oublié la guerre dans le Donbas et l’annexion de la Crimée à la Russie était devenue une affaire entendue pour les opinions publiques hors de la plupart des pays de l’ancien Pacte de Varsovie (eux n’ont jamais fait passer cette histoire par pertes et profits).
Pour aller plus loin :