Les livres argentins sur la danse de
tango ne sont pas légions. En effet, en Argentine, la danse vit
surtout de sa pratique et elle suscite peu de réflexion théorique,
y compris à l'université où elle est essentiellement étudiée
comme pratique chorégraphique (à la Universidad Nacional de las
Artes, UNA, par exemple à Buenos Aires).
C'est donc assez rare que la Academia
Nacional del Tango ouvre ses portes, comme ce soir, vendredi 4
décembre 2015, à un auteur qui se soit penché sur le sujet. Un
auteur qui est d'abord un journaliste politique, qui a travaillé
pendant plus de vingt ans au sein de la rédaction de La Prensa et
comme journaliste accrédité à la Casa Rosada (auprès de la
Présidence de la Nation). Un auteur, Horacio Pagano, qui écoute du
tango et le danse, ce qui n'est pas le cas de tous les tangueros
argentins (la plupart d'entre eux ne savent pas danser).
Le livre est paru il y a déjà
plusieurs mois. En septembre, il a été présenté à la Legislatura
Porteña, la chambre législative de la Ville Autonome de Buenos
Aires, où il a rejoint les rayons de la bibliothèque
institutionnelle. Il est vendu à Buenos Aires aux alentours de 140 $
ARG.
Communication de la Legislatura autour de la cérémonie de donation des livres à sa bibliothèque le 9 septembre dernier |
Ce soir, l'auteur considère comme une
consécration la présentation à la Academia Nacional del Tango, une
institution qu'il connaît bien et où il ne met pas le pied pour la
première fois.
Entrée libre et gratuite à 19h30 au
Palacio Carlos Gardel, avenida de Mayo 833, 1er étage,
comme d'habitude.
L'auteur dispose d'un blog et d'une
page Facebook où vous pouvez aller le découvrir.