samedi 9 mai 2020

Confinement étape n° 4 [Actu]

"Nous allons remonter la pente", dit le gros titre
Remarquez le flacon de gel hydroalcoolique sur la table

Hier, le président Alberto Fernández, flanqué des deux chefs d’exécutifs locaux, le chef du gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires, le néo-libéral Horacio Rodríguez Larreta (qui semble revenir dans une loyauté sans faille), et le gouverneur de la Province de Buenos Aires, le péroniste Axel Kiciloff, a pris la parole hier soir pour présenter la nouvelle phase du confinement qui s’ouvre lundi jusqu’au 24 mai, veille de la fête nationale : très peu de choses vont changer à Buenos Aires même et dans les 26 municipalités de la périphérie, qui rassemble 86,2 % des contagions et voit les cas doubler en 18 jours au lieu de 25 dans le reste du pays. Les autorités locales devront demander au gouvernement fédéral une autorisation pour tout assouplissement du régime en place. Il s’agit de protéger le système sanitaire local qui doit être en mesure de soigner environ 25 % de la population nationale qui est concentrée sur ce petit bout du territoire.

"On maintient le confinement presque sans changement
dans la Ville et dans la Province", dit le gros titre
et pour une fois, gros titre et photo vont ensemble
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Pour convaincre ses compatriotes, le président a comparé la situation en Suède, où il n’y a jamais eu à ce jour de confinement mais où le taux de mortalité, certes peu élevé par rapport à la situation de l’Europe atlantique, ce qui est aussi le cas de l’Argentine (0,3 % des cas du sous-continent), et tout de même 14 fois plus haut qu’en Norvège où les habitants ont été contraints de rester chez eux, comme à peu près partout en Europe.

Dans le reste du pays, les règles s’allègent : la plupart des entreprises vont pouvoir rouvrir, à l’exception des bars, cafés, restaurants, hôtels, salles de spectacle, activités sportives et touristiques, événements tant publics que privés et centres commerciaux. Les écoles restent fermées et l’enseignement continue par Internet et télévisions. On envisage une rentrée scolaire et universitaire après les vacances d’hiver en juillet.

"Des lucarnes s'ouvrent", dit le gros titre
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Ce qui ne peut manquer de nous surprendre, c'est l'absence de distances physiques entre les dirigeants, derrière la table. On a vu ainsi hier Fernández et Larreta penchés ensemble sur le même rapport dans un bureau de la résidence présidentielle, à quelques centimètres l'un de l'autre.

Pour en savoir plus :