Page d'accueil du site dédié (capture d'écran) Cliquez sur l'image pour obtenir une haute résolution |
C’est un fonds patrimonial très riche que la
Academia Nacional del Folklore vient de mettre en ligne sur un site
dédié de son portail Internet : le fond Miguel Hours, qui se
compose de 124 œuvres, chansons et danses, de la tradition musicale
de la Province et de la Ville de Buenos Aires au long du 19e
et du 20e
siècles. A cela s’ajoutent un corpus de 153 chansons dont les
textes ont été mis par écrit et tout un appareil critique composé
de cartes géographiques, de photos, de partitions et de commentaires
savants.
Oid
mortales el grito sagrado
¡Libertad!
¡Libertad!
¡Libertad!
Oyez,
mortels, la clameur sacrée :
Liberté !
Liberté ! Liberté !
(Premiers
vers de l’hymne national argentin, Vicente López y Planes, 1813)
Traduction
© Denise Anne Clavilier)
Illustration :
cocarde argentine qu’il est d’usage d’épingler
sur son
vêtement mais cette année, tout le monde est à la maison,
alors
c’est le blog qui arbore le symbole !
Reynaldo
Miguel Hours est musicien professionnel, guitariste et
accordéoniste, qui exerce son métier depuis plus de quarante ans
et travaille avec la Academia depuis une trentaine d’années. Grâce
au travail du chercheur Francisco Luis Lanusse, l’institution s’est
mise en capacité de mettre en forme ce travail patrimonial de
sauvegarde d’une tradition orale afin de le rendre accessible au
grand public et aux chercheurs. Le programme de mécénat de la Ville
Autonome de Buenos Aires s’est chargé de financer le projet.
Copie d'écran Cliquez sur l'image pour obtenir une haute résolution |
Lanusse
s’est lui-même appuyé sur la classification mise au point par le
spécialiste du folklore argentin, Carlos Vega, pour identifier les
différents axes qui structurent ces traditions populaires encore
très peu écrites.
Ce
projet se réalise dans un pays en confinement mais qui fête
néanmoins aujourd’hui sa fête nationale.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de La Nación, qui a classé le sujet dans ses pages
économiques et non pas culturelles
accéder
au site dédié de la Academia Nacional del Folklore.