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En ce jour
de fête nationale argentine, sans festivité publique et avec très
peu de célébration en ligne en dehors du territoire argentin, je
lâche ma nouvelle contribution pour faire connaître au public
francophone la culture populaire de ce pays qui m’est
particulièrement cher en lançant ma chaîne Dailymotion.
y
los libres del mundo responden
¡Al
gran Pueblo Argentino salud!
Et
les hommes libres du monde répondent
Au
grand peuple argentin, salut !
(7e
et 8e
vers de l’hymne national argentin, Vicente López y Planes, 1813
Traduction
© Denise Anne Clavilier)
Illustration :
cocarde argentine
qu’il est d’usage d’épingler sur son
vêtement
mais cette année, tout le monde est à la maison,
alors
c’est le blog qui arbore le symbole !
Parce
qu’il fallait bien commencer par un bout après le coup de massue
du confinement et l’arrêt de toutes mes activités publiques
(salons du livre, rencontres et conférences), j’ai recyclé
l’enregistrement d’un atelier littéraire de tango que j’avais
animé il y a cinq ans à Toulouse, dans le programme du festival
Tangopostale, pour faire apprécier la finesse poétique du
répertoire du tango canción.
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En
l’occurrence, pour inaugurer cette chaîne, j’ai choisi un
atelier en hommage à Carlos Gardel, né à Toulouse le 11 décembre
1890 (les archives de l’état-civil du département faisant foi)
avec l’analyse de Mano a mano, un tango qu’il avait composé en
1923 avec son ami José Razzano sur un texte du poète Celedonio
Flores (un tango que vous pouvez écouter dans les versions mises en
ligne par le site encyclopédique argentin Todo Tango, qui vous donne
également le texte original).
Peu
à peu, au fur et à mesure que je monterai mes archives et mes
nouveautés, la chaîne s’enrichira d’autres propositions sur
toutes sortes de sujets : tango, folklore, histoire, patrimoine,
etc. En croisant les doigts et en touchant du bois (en Argentine, on
fait pareil), j’espère pouvoir publier quelque chose sur Manuel
Belgrano le mercredi 3 juin, quand on fêtera, dans le confinement
complet à Buenos Aires et dans le progressif retour à la normale en
France et ailleurs en Europe, les 250 ans de sa naissance. En 1770,
le 3 juin était tombé un dimanche. C’était le dimanche de la
Pentecôte.
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