mercredi 13 mai 2020

Un salut amical sur les ondes de la AM 750 [à l’affiche]

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Hier, mon ami Walter Alegre, coordinateur de la Ciudad del Tango au CCC Floreal Gorini, m’a adressé un salut radiophonique dans la chronique qu’il tient dans l’émission Que vuelvan las ideas (pour le retour des idées) en révélant la façon plus qu’hétérodoxe dont j’ai croisé sur mon chemin le général San Martín et la genèse de sa première biographie en français : San Martín, à rebours des conquistadors, paru aux Éditions du Jasmin.

En bon lecteur de ce blog, Walter reprend mon article sur 5 mai sur San Martín à Cadix en 1804 et présente l’histoire du texte original de Cambalache, le grand tango emblématique des années 1930 que nous devons au génie poétique et musical d’un artiste tourmenté, Enrique Santos Discopolo (1901-1951).


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Quand j’ai sorti la biographie de Belgrano en février dernier, Walter m’a envoyé un mail : « Et dire que tout ça a commencé grâce à Cambalache ! ». Je lui avais raconté l’anecdote à notre première rencontre seulement et celle-ci remonte à 2007 ! J’ai été surprise qu’il s’en ait gardé le souvenir et visiblement, si, l’anecdote l’a marqué !


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Bien entendu, sa chronique est en espagnol. Je vous laisse l’écouter sous ce lien. Elle s’achève sur une interprétation de Cambalache par Tita Merello, la grande interprète du tango canyengue, qui chante le texte exact, des vers qui ont beaucoup souffert au long des décennies de la censure et de l’ignorance de l’histoire d’un bon nombre d’interprètes, un texte qui fait bien entendu parti de Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, mon tout premier livre qui m’avait permis de faire la connaissance de Walter Alegre, le 17 août 2007, dans son bureau du Centro Cultural de la Cooperación (CCC). Tout était donc écrit depuis longtemps ! (1)

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(1) Le 17 août, en Argentine, c’est le Día de San Martín, l’anniversaire du "passage du grand homme à l’immortalité" (en français, l’anniversaire de sa mort). A l’époque, c’était un jour férié fixe (maintenant c’est une fête mobile, systématiquement reportée au lundi le plus proche pour constituer un long week-end). Nous étions seuls dans ce grand bâtiment, avec le gardien qui a eu bien du mal à me croire quand je me suis présentée à l’accueil en disant que j’avais rendez-vous !