Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Hier, mon ami Walter Alegre, coordinateur de la
Ciudad del Tango au CCC Floreal Gorini, m’a adressé un salut radiophonique dans
la chronique qu’il tient dans l’émission Que vuelvan las ideas
(pour le retour des idées) en révélant la façon plus
qu’hétérodoxe dont j’ai croisé sur mon chemin le général
San Martín et la genèse de sa première biographie en
français : San Martín, à rebours des conquistadors, paru
aux Éditions du Jasmin.
En
bon lecteur de ce blog, Walter reprend mon article sur 5 mai sur
San Martín à Cadix en 1804 et présente l’histoire du texte
original de Cambalache, le grand tango emblématique des années 1930
que nous devons au génie poétique et musical d’un artiste
tourmenté, Enrique Santos Discopolo (1901-1951).
Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Quand
j’ai sorti la biographie de Belgrano en février dernier, Walter
m’a envoyé un mail : « Et dire que tout ça a commencé
grâce à Cambalache ! ». Je lui avais raconté l’anecdote
à notre première rencontre seulement et celle-ci remonte à 2007 !
J’ai été surprise qu’il s’en ait gardé le souvenir et
visiblement, si, l’anecdote l’a marqué !
Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Bien
entendu, sa chronique est en espagnol. Je vous laisse l’écouter
sous ce lien. Elle s’achève sur une interprétation de Cambalache
par Tita Merello, la grande interprète du tango canyengue, qui
chante le texte exact, des vers qui ont beaucoup souffert au long des
décennies de la censure et de l’ignorance de l’histoire d’un
bon nombre d’interprètes, un texte qui fait bien entendu parti de
Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, mon tout
premier livre qui m’avait permis de faire la connaissance de Walter
Alegre, le 17 août 2007, dans son bureau du Centro Cultural de la
Cooperación (CCC). Tout était donc écrit depuis longtemps ! (1)
(1)
Le 17 août, en Argentine, c’est le Día de San Martín,
l’anniversaire du "passage du grand homme à l’immortalité" (en
français, l’anniversaire de sa mort). A l’époque, c’était un
jour férié fixe (maintenant c’est une fête mobile,
systématiquement reportée au lundi le plus proche pour constituer
un long week-end). Nous étions seuls dans ce grand bâtiment, avec
le gardien qui a eu bien du mal à me croire quand je me suis
présentée à l’accueil en disant que j’avais rendez-vous !