Indice des prix à la consommation (IPC) pour avril 2020 au niveau national Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
De mars à avril, l’inflation a été divisée
par deux : elle est passée de 3,2 points en mars à 1,5 le mois
dernier, selon le rapport mensuel de l’INDEC (l’institut national
de statistiques). Comme d’habitude, le poste alimentation tracte
l’inflation en restant celui dont l’augmentation est la plus
forte : 3,2 % le mois dernier, dont une partie semble
toutefois due au confinement, avec son cortège de difficultés de
production, de stockage et de transport.
Les taux nationaux selon les catégories de produits inclus dans l'indice Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
De
date à date, le taux annuel reste bien inférieur celui de l’année
2019 : 45;6 % de mai à avril contre 52,9 % de janvier
à décembre, ce qui laisse espérer une maîtrise progressive du
phénomène, eu égard à la violence de la crise actuelle. Les
mesures réglementaires et législatives prises par la majorité au
pouvoir visant à limiter le jeu de la spéculation semblent donc
porter leurs fruits.
Fait
notoire : les journaux de droite citent les chiffres de l’INDEC
en ne laissant pas planer le doute sur leur crédibilité comme ils
le faisaient avec violence sous le mandat présidentiel de Cristina Kirchner.
Synthèse pour chacune des six régions administratives, culturelles et historiques qui composent l'Argentine Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Pendant
ce temps, le ministre des finances continue à négocier de son mieux
la restructuration de la dette auprès des porteurs de bons d’État,
appuyé par une équipe de prestigieux économistes hétérodoxes
(dont Thomas Piketty) et le soutien remarqué cette semaine d’un
économiste progressiste italien qui conseille le Vatican de
François.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Clarín
lire
le rapport complet de l’INDEC (téléchargeable sous le format
pdf).