vendredi 29 mai 2020

Rendez-vous le 24 septembre pour une soirée Argentine dans le Quartier latin [ici]

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La vie reprend son cours à Paris.


La soirée Argentine qui devait se tenir le 17 mars dernier aura donc lieu le jeudi 24 septembre 2020, de 18h30 à 20h30, à l’Espace L’Autre Livre, 18 rue de l’École Polytechnique, sur la Montagne Sainte-Geneviève (M° Luxembourg), dans le respect des consignes sanitaires qui seront en vigueur à l’automne.

On parlera de tout : de musique de ville (tango) et de musique des champs (folklore), de pères fondateurs attachants et francophones (si peu de pays ont la chance d'avoir des figures historiques d'une telle tenue éthique et intellectuelles !), de patrimoine matériel et immatériel, de maté, de dulce de leche, d'asado et de malbec, en attendant des temps meilleurs pour revenir à des dégustations délectables...

Cette soirée informelle me donnera l’occasion de vous présenter tous mes livres parus aux Éditions du Jasmin et en particulier le dernier, la première biographie en français du général Manuel Belgrano (1770-1820). Pour son lancement à l’Ambassade de la République argentine, nous avions choisi la date symbolique du 27 février, anniversaire du jour où Manuel Belgrano avait arboré pour la première fois le futur drapeau national sur les rives du Paraná, à Rosario.

Manuel Belgrano, président de l'Instituto Nacional Belgraniano,
devant le portrait de son ancêtre, l'un des pères fondateurs de l'Argentine,
avec mon livre en mains (photo © Tomás Pagano)
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Pour cette seconde présentation à Paris, la date choisie est tout aussi belgranienne : en cette même année 1812, le 24 septembre, fête de la Vierge de la Merced (1), dont il fit par la suite la sainte patronne de son armée (2), Manuel Belgrano remportait une victoire spectaculaire contre les troupes royalistes qui combattaient pour rétablir le régime colonial au bénéfice de l’Espagne. Ce sera ma façon de m’associer à l’Année du Général Manuel Belgrano dont j’espérais pouvoir vivre quelques semaines en Argentine et à laquelle je participe en respectant une distance sociale valide (environ 11.000 km), avec pour consolation que l’Instituto Nacional Belgraniano ait bien voulu m’honorer en m’attribuant en cette année particulière le Prix Général Manuel Belgrano (3).

Gazeta de Buenos Aires, 9 octobre 1812 :
annonce de la victoire de Tucumán
C'était l'organe de presse du gouvernement révolutionnaire
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Dédicace et vente de mes livres sur place, avec possibilité de paiement par carte bancaire.

Pour en savoir plus sur mes livres :
cliquez sur leurs couvertures dans la Colonne de droite de ce blog
et, le cas échéant, passer un petit moment sur ma toute récente chaîne Dailymotion.



(1) La Vierge de la Merced fait l’objet d’une piété particulière au monde hispanique. Elle est quasiment inconnue hors des terres italiennes, hispaniques et lusophones.
(2) Cette Vierge est toujours la sainte patronne de l’armée argentine dans sa globalité. C’est aussi sous son vocable que Manuel Belgrano avait été baptisé à Buenos Aires, le 4 juin 1770, au lendemain de sa naissance, un lundi de Pentecôte.
(3) Voir à ce propos mon article du 7 mai 2020 et celui du 20 mai qui porte la version bilingue d’une critique rédigée par une historienne argentine, Norma Ledesma.