Le président argentin vient d’annoncer un grand
plan d’investissement dans le logement populaire : 29.000
millions de pesos d'argent public pour construire des logements neufs et améliorer
d’autres existants avec la perspective de créer 750.000 emplois.
Seul
Página/12 s’en fait l’écho. Il est vrai aussi que les plans de
construction ont été gravement mis sur la sellette par la droite,
dont les éléments extrémistes sont assez remontés actuellement,
avec quelques scandales, vrais ou non, comme le projet inabouti de
Madres de Plaza de Mayo, qui semble bien avoir couvert des malversations
de fonds publics, et les chantiers lancés par Milagro Sala, une
leader aborigène de la province de Jujuy que la justice locale
poursuit avec acharnement depuis plus de quatre ans. Or le plan du
gouvernement prévoit justement de s’appuyer sur les organisations
populaires déjà existantes.
Il
faut donc espérer que cette fois-ci tout sera mis en œuvre pour
éviter le coulage et la corruption.
Le
logement populaire est une nécessité à laquelle il faut répondre
de façon urgente : il existe beaucoup de gens à la rue (leur
nombre n’a cessé d’augmenter pendant toute la période où
Mauricio Macri a gouverné) et il existe une quantité
impressionnante de bidonvilles, jusque sur le territoire de la
capitale fédérale. Il s’agit de viabiliser ces bâtiments, de les
mettre aux normes d’hygiène et de sécurité. Ce qui, une fois mis
à part le maniement de l’argent public, n’est pas une mauvaise
idée pour relancer l’économie successivement sinistrée par la
crise de l’endettement monstrueux provoqué par l’ancienne
majorité et la crise sanitaire dont les pic reste à venir (on voit
de jour en jour augmenter le nombre des contaminés, malgré le
confinement).
Pour
en savoir plus :
cliquez
sur l’article de Página/12