Mai : début d’automne à Buenos Aires.
Les arbres perdent leurs feuilles. Daniel Paz raconte cette anecdote,
sans doute vécue, dans son Journal du confinement (Diario de la
Cuarentena).
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L’automne
a tapissé le trottoir de feuilles. Moi, elles ne me gênent pas mais
ça ne fait rien, je les ramasse quand même. Pour éviter qu’elles
bouchent les grilles d’égouts et pour faire du compost.
J’étais
donc en train de balayer et voilà qu’est passé un monsieur qui,
essayant d’établir un peu de complicité, m’a dit : Quelle
cochonnerie, ces feuilles !
« Eh
bien, moi, je ne suis pas ingrat envers cette cochonnerie… En
été, elle me fait de l’ombre »
(Traduction
© Denise Anne Clavilier)
Le
dessin est paru aujourd’hui dans Página/12 et sur le blog du dessinateur.
Comme
le dessin vous le montre, l’usage du masque est désormais
obligatoire dans la ville de Buenos Aires dès qu’on met le nez
dehors, même au pied de chez soi.