Après une chute consécutive à la crise mondiale déclenchée en septembre 2008 par la faillite d'une grande banque des Etats-Unis, le marché immobilier en Argentine retrouve peu à peu sa forme d'antan (voir mon article du 8 mai 2009 sur la crise d'il y a deux ans).
C'est le quotidien libéral La Nación qui commente les données publiées par le Collège des Notaires de Buenos Aires qui a enregistré en décembre une augmentation des mutations de 4,1% par rapport au mois de décembre 2009. Sur toute l'année, l'augmentation est très impressionnante : +20,5% avec un total de 62 278 ventes immobilières. En 2009, la chute annuelle des ventes avait dépassé 25%.
L'année la plus dynamique a été 1998 avec un total de 76 676 operations mais dans une économie qui était artificiellement soutenue. C'était l'époque de Carlos Menem, avec cette stupidité parité entre le peso et le dollar US et l'ultra-libéralisme dérégulé qui a conduit le pays au krach de décembre 2001.
Au niveau financier, la hausse cette année est encore plus prononcée que celle des opérations puisque l'ensemble des ventes a atteint une somme supérieure de 48% à celle de 2009. Ce qui laisse suposer que les prix de l'immobilier sont aussi en forte hausse, ce qui coïncide avec le sentiment général que les habitants ont à Buenos Aires et à l'extérieur.
Dans la Province de Buenos Aires, les chiffres de 2010 annoncent une situation sensiblement identique.
Pour en savoir plus :
lire l'article de La Nación.